Belle surprise d'autant plus que réalisé par Angelina dont je rappel le CV:
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Avec une caméra bien placé, des acteurs bons, sans trop de parti pris, c'est pas le chef d’œuvre du siècle mais le sujet de la guerre en Bosnie, 20 ans après, n'ayant presque jamais été travaillé, il vaut le coup d'oeil.
Dernière modification le 31/07/15 à 00:49 par Pisto
Après la divergence culturelle sur un film comme diamant sur canapé, perso ça me trouble/interroge/interpelle.
Sujet : Une femme se prostitue auprès d'homme riches par "besoin de stabilité" mais tombe finalement amoureuse d'un gigolo occasionnel.
Film en 1961 : rien de graveleux, pas de scène de sexe, pas de soumission ou d'attachement sexuelle particulièrement glauque, on est dans de la douce love story. On reste dans le propré, mais pas hyper réaliste (enfin à mon sens)
Film en 1990/2000 : tout dans le graveleux, scène de domination glauque, sodomie, drogues, besoin de choquer le spectateur avec un viol de l'actrice, etc...
On est dans l'hyper réaliste, voir poussé à l'extrême, caméra au poing (Dédicace à la Fistinière, lol), le trash
Dernière modification le 27/03/14 à 23:08 par CAPTN_CAVERN
voilà, mon bon, c'est tout à fait, ça.
un retour progressif vers un conservatisme spirituel... après Gaspar Noé, la marche arrière avec les petites provocations au code Hayes, avant d'attaquer la vie de Jésus et arborer les costumes amish.
Fin de la technologie, gravage de nouvelles tablettes de la loi à la mimine et au burin. On remonte dans nos arbres. Tout est bien qui finit bien par où tout commence.
Merci pour la piqure de rappel. Je veux le voir celui là. En plus la liste des acteurs est impressionnante :
Ralph Fiennes, Tony Revolori, Saoirse Ronan, Jude Law, Harvey Keitel, Tilda Swinton, Adrien Brody, Edward Norton, Willem Dafoe, F Murray Abraham, Mathieu Amalric, Jeff Goldblum, Bill Murray ...
A touch of sin, de Jia Zhangke.
J'ai toujours bien aimé Zhangke même si je comprends qu'on puisse considérer ses films lents et contemplatifs comme de l'élitisme branlette (Still Life).
Marrant de voir comment en 7 ans son style a changé.
On n'est pas encore dans du John Woo mais ça bouge un peu plus avec du sang, des duels au pistolet, de l'action et (ouf) quelques plans contemplatifs.
Un film au final assez dur (les autres l'étaient autant si l'on faisait attention) et réaliste sur la Chine d'aujourd'hui, une sorte de far west hyper capitaliste qui ne fait vraiment pas envie (à part pour le bordel à Dongguan où les nanas défilent en tenue de l'armée rouge époque Mao - ils ont aussi des uniformes d'infirmière ou de controleuses de train -. Le pervers polymorphe en moi a tout de suite eu envie d'aller visiter çà).