Ronal Barbaren, heroic fantasy danois.
Peut-être pas le meilleur style d'animation qui soit (character design, mouvements...) mais plutô bien mis en scène et surtout suffisamment con (i.e. rigolo) pour aller au bout sans fléchir.
08 decembre 2012 à 23:16
Kim Bok-nam salinsageonui jeonmal (aka bedevilled)
encore un film coréen axé autant sur la violence physique que morale. Vais peut-être finir par m'en lasser.
Débarquant de Séoul pour atténuer son stress citadin sur l'île où elle a grandi, une working girl y retrouve son amie d'enfance. Cette dernière, harcelée par une famille de dégénérés insulaires, ne trouvant pas mieux qu'à générer un autre stress, rural cette fois, en s'enfonçant peu à peu dans la folie.
Dernière modification le 08/12/12 à 23:32 par KtuLulu
08 decembre 2012 à 23:31
En effet, ça promet :o
url : http://www.imdb.com/media/rm100710400/tt1646959
09 decembre 2012 à 09:47
rassure-toi, kap, il n'est pas gore de bout en bout. Y'a juste des morceaux.
Par contre, il paraitrait que Wai dor lei ah yut ho (dream home), lui, soit immonde :!
je te dis quoi
09 decembre 2012 à 10:32
Puisque le Grand Ancien (mais néanmoins jeune dans sa tête ainsi que, nous l'espérons mais ne souhaitons pas aller vérifier, dans ses tentacules les plus appréciées par la gente féminine de la population poulpe) est dans une période asiatique, je me permet de recommander un flime que je viens de revoir et qui, après ce troisième visionnage, persiste à se loger dans mon panthéon personnel des flimes qui touchent le plus ce coeur sec et aride qui est devenu le mien.
J'ai nommé le grand, le beau Yi yi (a one, and a two) d'Edward Yang.
Edward Yang est un cinéaste malheureusement parti trop tôt de la génération dite de la Nouvelle Vague taiwanaise avec les non moins exxxellents Hou Hsiao-Hsien et Tsai Ming-Liang.
Vu l'ampleur et le nombre des thématiques (les amours adolescentes, l'inconstance du sentiment amoureux, la vieillesse, peux t-on changer de destin, la corruption du monde du travail dans le capitalisme moderne, l'amitié au delà les frontières, le monde adulte vu par un enfant, je vous le fais rapide à l'arrache...) abordées dans Yi Yi, on pourrait considérer le film comme un pensum casse gueule et prétentieux.
En réalité, chaque thème est abordé sans avoir l'air d'y toucher, de façon légère et - presque - anodine (certains thèmes sont à peine éfleurés, comme celui de la pédophilie) via un éventail assez varié de caractères de tous les âges de la vie, chacun confronté aux aléas du monde moderne (ça le fait bien Télérama, ça ?).
Très léger, malgré sa longueur (le principale reproche qu'on pourrait lui faire à nos yeux d'amateurs de blockbusters hollywoodiens) , le film ravit et bouleverse autant par son humilité que par la grâce de ses acteurs.
Enfin, l'apparente discrétion de la mise en scène cache en fait une grande maitrise et une réflexion de chaque plan (voir la scène de désespoir de l'épouse le soir dans le bureau de son entreprise, les différentes scènes de rencontre entre les trois jeunes amants dans les rues de Taipei, la scène du suicide d'un des personnages - c'est pas un spoiler, vous ne saurez pas de qui il s'agit -...)
Bonus cash : si vous le matez avec votre copine, elle va grave kiffer le gamin qui est vraiment KROMIGNON et elle va vouloir absolument vous donner son corps de façon sauvage afin d'enfanter le même.
Dernière modification le 09/12/12 à 11:23 par kaplan
09 decembre 2012 à 11:22
kaplan a écrit
[plein de choses]
Tél-Achat en cours !
09 decembre 2012 à 11:36
KtuLulu a écrit
Kim Bok-nam salinsageonui jeonmal (aka bedevilled)
encore un film coréen axé autant sur la violence physique que morale. Vais peut-être finir par m'en lasser.
Débarquant de Séoul pour atténuer son stress citadin sur l'île où elle a grandi, une working girl y retrouve son amie d'enfance. Cette dernière, harcelée par une famille de dégénérés insulaires, ne trouvant pas mieux qu'à générer un autre stress, rural cette fois, en s'enfonçant peu à peu dans la folie.
Spoiler : afficher/masquerEt v'là t'y pas que c'est le retour des outils. mais agricoles ce coup-ci.
Merci KtuLulu, je suis fan du genre et aussi des films Coréen. Je m'en vais regarder ça dans l'après midi.
09 decembre 2012 à 11:49
kaplan a écritune critique qui fait envie
Merci, ça me botte bien, ça me botte bien. Et comme Selune Selune, en cours d'achat.
09 decembre 2012 à 12:20
groove_salad a écritKtuLulu a écrit
Kim Bok-nam salinsageonui jeonmal (aka bedevilled)
Merci KtuLulu, je suis fan du genre et aussi des films Coréen. Je m'en vais regarder ça dans l'après midi.
de nada. mais ne t'attends pas à de l'horreur non stop, hein !
09 decembre 2012 à 12:22
KtuLulu a écrit
Ronal Barbaren, heroic fantasy danois.
Peut-être pas le meilleur style d'animation qui soit (character design, mouvements...) mais plutô bien mis en scène et surtout suffisamment con (i.e. rigolo) pour aller au bout sans fléchir.
Je n'arrive pas à décider quel public est visé. C'est mièvre par moments, mais clairement pas destiné aux enfants à d'autres ... mais en tout cas, c'est drôle. Merci !
10 decembre 2012 à 02:11
Ceacy a écritil s'agit bien sûr du public dit des "enfultes. Plus vraiment enfants, pas vraiment adultes" (les robins des bois). Et de rien ;)KtuLulu a écrit
Ronal Barbaren, heroic fantasy danois.
Je n'arrive pas à décider quel public est visé.
10 decembre 2012 à 17:01
"Enfultes" ça fait penser à plein de trucs sales. Par ex tu encules une demoiselle et à chaque fois que ta bite sort une autre la prend en bouche.
Ou alors enculer via un petit trou percé dans le fute.
Ou alors Pisto.
Ou alors le Chat et ses cours de flute qui ont mal tournés
Dernière modification le 10/12/12 à 17:16 par Gingembre
10 decembre 2012 à 17:16
voilà, tu as une belle âme d'enfulte. Tu penses au cul mais avec une certaine forme d'innocence poétique qu'ont souvent ces ados perdus dans les basfonds de Gennevilliers.
10 decembre 2012 à 17:48
kaplan a écrit
le grand, le beau Yi yi (a one, and a two) d'Edward Yang.
Vu (en deux fois, un peu trop habitué aux formats série, mais 2h50 quand même) et grandement apprécié.
Même si je sais toujours pas qui est ce mystérieux Yi Yi dont parle le titre. Y'a bien Yang Yang, trognon effectivement avec ses expérimentations enfantines et son traumatisme créé par cette si naturelle méchanceté féminine, Ting Ting, Min Min, Li Li, Yun Yun... mais, oui oui, pas de yi yi.
Des tranches de vie qui trempent dans beaucoup de thèmes comme tu l'as signalé mais passent tout seul.
De plus j'ai pas senti de décalage culturel conséquent (effet Taiwan, comptoir british, cf. les scènes dans la tongue de shakespeare entre le japonais et N.J, bien zens et plaisantes)
Très bon conseil, Kap, toutafé validé.
11 decembre 2012 à 19:14
Ah mais tu sais que tu me fais plaisir, toi.
Tu serais pas aussi barbu, je t'embrasserai !
Spoiler : afficher/masquer
Le caractère Yi, c'est lui :
Soit Un et un
A noter qu'en vertical, l'alignement de ces deux caractères donne Er 二 signifie deux (d'où le titre anglais 'a one and a two').
Petite remarque pour les distraits, ne pas confondre le caractère Yi qui signifie un avec cette jeune femme se nommant Yi et ayant surement beaucoup de caractère :
Kaplan's Interprétation façon TéléramInrockuptiCahiersduCinéma : Le titre montre bien qu'on parle du passage de l'Un vers le Multiple, le Plusieurs.
Ainsi le passage de l'enfance - qui se distingue par son égoisme (au sens non moral) forcené : tout tourne autour du soi et de sa satisfaction - vers l'age adulte.
Le jeune garçon dépasse ce moment et est clairement dans un phénomène d'ouverture au monde, au pluriel (les interrogations qu'il pose à son père : comment savoir que ce que l'on vit est ce que vivent les autres ?)
D'où l'idée de l'appareil photo qui va lui permettre de confronter ce qu'il vit et voit (une vision à savoir le dos des personnages) avec ce que voient les autres (et les confronter eux à ce qu'il voit lui même)
Une vision + une autre.
De même la charmante ado qui découvre l'amour et devient, comme disait Brel 'moins barbare' car elle dépasse son unicité en s'ouvrant au pluriel.
Bon, pour elle, l'addition passe mal mais c'est de la faute du jeune garçon qui a tendance à privilégier la quantité à la qualité et qui à la fin se perd un peu dans sa soustraction un peu confuse.
Le un, puis le deux, celà peut être aussi la seconde chance de la vie comme semble le croire dans un premier temps le père qui va retrouver son ancien amour à Tokyo.
Ou alors la seconde vie professionelle à laquelle il aspire et qu'il va peut être découvrir (le dialogue de la fin avec son ancien collègue).
Ca peut être aussi être confronté à une vision et une interprétation différente d'un même évènement passé (le rendez vous manqué du père et de son ancien amour. Pourquoi il n'est pas venu. Comment elle l'a vécu...)
PS: juste une précision, Taiwan n'a jamais été un comptoir british.
Historiquement, c'est juste un trou perdu plus ou moins colonisé par les drogués hollandais, puis les espaguins, puis les bridés version Empire du Milieu puis (une toute petite partie) par les bouffeurs de grenouille (!) puis par les bridés version Empire du Soleil Levant, puis à nouveau par les bridés cocos puis finalement par le Kuomintang après la branlée sévère que leur a mis Mao (au grand dam des ricains qui l'ont eu mauvaise).
Dernière modification le 11/12/12 à 21:45 par kaplan
11 decembre 2012 à 20:30
一二三四五六七八九十
Voila, une seule table, un seul champ n'était pas en UTF-8, celui du texte des messages...
Dernière modification le 11/12/12 à 21:40 par Akshell
11 decembre 2012 à 21:32
Akshell a écrit
一二三四五六七八九十
Voila, une seule table, un seul champ n'était pas en UTF-8, celui du texte des messages...
Haha :)
Bon ben merci d'avoir corrigé ça en tout cas.
M'en vais éditer mon message pour que ça soit plus clair du coup.
11 decembre 2012 à 21:42
kaplan a écritLe titre anglais prend donc un sens. Le titre français, lui, entretient un certain mystère bercé d'un soupçon d'inculture (-On traduit ça comment ? - OSEF, hihi, YiYi, c'est rigolo, ça ressemble à un prénom de jeune bridé. vas-y, imprime, Nono) que tu viens d'éclairer par ta puissance de feu cérébrale.
Spoiler : afficher/masquerAlors Yi yi est en chinois composé du caractère 一 (Yi -> 'un') répété deux fois.
Le caractère Yi, c'est lui :
Soit Un et un
A noter qu'en vertical, l'alignement de ces deux caractères donne Er 二 signifie deux (d'où le titre anglais 'a one and a two').
Petite remarque pour les distraits, ne pas confondre le caractère Yi qui signifie un avec cette jeune femme se nommant Yi et ayant surement beaucoup de caractère :
Kaplan's Interprétation façon TéléramInrockuptiCahiersduCinéma : Le titre montre bien qu'on parle du passage de l'Un vers le Multiple, le Plusieurs.
Ainsi le passage de l'enfance - qui se distingue par son égoisme (au sens non moral) forcené : tout tourne autour du soi et de sa satisfaction - vers l'age adulte.
Le jeune garçon dépasse ce moment et est clairement dans un phénomène d'ouverture au monde, au pluriel (les interrogations qu'il pose à son père : comment savoir que ce que l'on vit est ce que vivent les autres ?)
D'où l'idée de l'appareil photo qui va lui permettre de confronter ce qu'il vit et voit (une vision à savoir le dos des personnages) avec ce que voient les autres (et les confronter eux à ce qu'il voit lui même)
Une vision + une autre.
De même la charmante ado qui découvre l'amour et devient, comme disait Brel 'moins barbare' car elle dépasse son unicité en s'ouvrant au pluriel.
Bon, pour elle, l'addition passe mal mais c'est de la faute du jeune garçon qui a tendance à privilégier la quantité à la qualité et qui à la fin se perd un peu dans sa soustraction un peu confuse.
Le un, puis le deux, celà peut être aussi la seconde chance de la vie comme semble le croire dans un premier temps le père qui va retrouver son ancien amour à Tokyo.
Ou alors la seconde vie professionelle à laquelle il aspire et qu'il va peut être découvrir (le dialogue de la fin avec son ancien collègue).
Ca peut être aussi être confronté à une vision et une interprétation différente d'un même évènement passé (le rendez vous manqué du père et de son ancien amour. Pourquoi il n'est pas venu. Comment elle l'a vécu...)
Pour Taiwan, Ktulu mérite le fouet. il a oublié son nom portugais Ilha Formosa, révélé dans le topic des Colles de la vie avec George Psalmanazar. La culture, tout comme la mémoire, ça va ça vient (CMB).
12 decembre 2012 à 08:16
KtuLulu a écrit
il paraitrait que Wai dor lei ah yut ho (dream home), lui, soit immonde :!
je te dis quoi
Dream Home, film hong kongais (et non coréen), finalement vraiment bon.
Quelques séquences choc, un peu poussives pour un métrage "basé sur une histoire vraie". Mais Josie Ho
Dernière modification le 12/12/12 à 08:29 par KtuLulu
12 decembre 2012 à 08:28
Assault on Precinct 13 (1976).
Comme beaucoup de films cultes à petit budget de l'époque, ça reste sympa à regarder mais il y a des problèmes de rythme. Ca devait être un film fun dans les premières années après sa sortie, mais ça a vieilli.
18 decembre 2012 à 01:56
Assez d'accord avec toi (je l'ai revu il y a quelques mois)
18 decembre 2012 à 07:22
hohun a écrit
Assault on Precinct 13 (1976).
Comme beaucoup de films cultes à petit budget de l'époque, ça reste sympa à regarder mais il y a des problèmes de rythme. Ca devait être un film fun dans les premières années après sa sortie, mais ça a vieilli.
Mon film préféré de Carpenter. Tous ses autres n'en sont que de vaines tentatives de copie.
18 decembre 2012 à 16:22
What? J'ai prévu de tous me les faire, mais l'un des seuls que j'aie vu, The Thing, lui est carrément supérieur, que ce soit au niveau du propos (si j'ose dire), de la tension ou du gore. Enfin, avis perso, toussa.
18 decembre 2012 à 16:29
Ah oui. Mais celui-là c'est pas un type "Assaut" comme par exemple un autre de ses films qui se passe sur Mars.
(il se peut que je ne sois pas tout à fait objectif non plus).
Sinon y'a "Big Trouble in Little China" qui roxx bien aussi dans son genre.
Dernière modification le 18/12/12 à 16:39 par LeChat
18 decembre 2012 à 16:37
Pour moi les meilleurs Carpenter sont The Thing et New York 1997.
18 decembre 2012 à 16:57
Ghost of Mars est drôle, involontairement. L'humour dedans tombant totalement à plat, mais tellement ridicule.
18 decembre 2012 à 17:44
Même pas, moi je me suis fait chier grave de grave avec Ghost of Mars (alors qu'Invasion Los Angeles est une réussite et qu'on s'éclate malgré le coté cheapos)
18 decembre 2012 à 17:52
"Assault on precinct 13", carrément. Et comme gingembre pour "They Live" ... du Z qui vire au A (l'alphabet qu'a fait le tour).
Pour ma part, sous le panthéon de Big John, "The thing", "Big trouble in little china" et aussi "in the mouth of madness"
18 decembre 2012 à 19:34
KtuLulu a écrit
"Assault on precinct 13", carrément. Et comme gingembre pour "They Live" ... du Z qui vire au A (l'alphabet qu'a fait le tour).
Pour ma part, sous le panthéon de Big John, "The thing", "Big trouble in little china" et aussi "in the mouth of madness"
In the mouth of Madness, trop excellentissime...
J'ajouterais Le Prince des ténèbres dans le panthéon malgré certains moments un peu trop WTF
Et je mettrais quand même NY1997 même s'il a mal vieilli parce que c'est avec The Thing des oeuvres clefs qui ont défini ou redéfini le genre.
18 decembre 2012 à 19:40
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