Pour jouer les emmerdeurs, je préfère celle de la BO (peut-être pas dirigée par Morricone, ok). C'est la piste "On earth as it is in heaven, et ça tirerait des larmes a un Frédéric Lefebvre.
Avant de réaliser ses contes porno, Walerian Borowczyk faisait dans l'animation. Inspirateur avoué de réalisateurs comme les Frères Quay ou Terry Gilliam.
Exemple le plus flagrant pour Gilliam : L'Encyclopédie de Grand Maman (1er volume - 1963)
Dernière modification le 20/01/10 à 21:43 par KtuLulu
Djamel est invité par Denisot à réagir sur l'affaire Proglio :
Au début ça part à l'ancienne, humour caustique avec idéologie tendance gauche
"Je trouve qu'il a entièrement de se gaver autant"
C'est sur c'est en période de crise, c'est assez choquant de prendre des salaires aussi exorbitant quand on voit que le seuil de pauvreté mondial est à 2$ par exemple".
Et ensuite c'est là ou ça devient magnifique (et ou il surprend le petit monde attablé)
- Mais tout travail mérite salaire, si Véolia se porte bien c'est grâce à lui et si EDF va se porter mieux c'est aussi grâce à lui. Et d'après ce que j'ai entendu c'est un bon patron (ndr : J'imagine qu'il parle de la remarque d'Apati émise moins de 2 min avant... et qu'il intègre sans broncher puisque servant la cause de son argumentation).
Evidemment il faut peser...(le pour et le contre)"
Et là Apati enchaine :
- C'est vrai car on ne s'étonne pas de sportif qui sont l'objet de transfert ou il y a beaucoup beaucoup d'argent et c'est vrai que des dirigeants de ce niveau là dans tous les pays, ben y'en a pas beaucoup et sans doute ça a aussi une valeur. Ils sont capable de créer une valeur ajouté"
Pirouette je suis dans la merde enrobé d'humour
"Évidemment, vous avez bien dis"
Djamel ne risque pas de se froisser avec ses copains footballeurs et autres stars multimillionnaires.
Aaaah le bel itinéraire d'un mec qui, maintenant qu'il se gave, a du mal à en parler.
A du mal à être aussi révolter par un système qui l'a isolé de tous les maux de la masse.
Comment condamner un homme (Proglio) qui doit gagner autant sinon moins que lui.
C'est d'autant plus risible/difficile comme exercice que de l'autre côté, son fond de commerce et son image, sont basés sur des notions de justice social, d'équité (Il est d'ailleurs là pour nous vendre un de ces énièmes événements caritatifs animés un fois de plus par de pauvres "gens de la balle").
Revient alors le sublime argument de la valeur ajoutée. Pilier fondateur de cette hypocrisie, justifiant à lui seul tous ces divergences/injustices/paradoxes.
Dernière modification le 23/01/10 à 13:16 par CAPTN_CAVERN