Shakespeare in Love (1998)
Une fiction sur la vie de William.
Forcément, avec des (gros) morceaux de "Romeo and Juliet" dedans, ça ne pouvait pas me déplaire...
07 janvier 2008 à 23:01
La raison du plus faible, très beau film de Lucas Belvaux. (Merki Benjy)
pitch télérama: A Liège, pour pouvoir offrir une mobylette à la femme de leur copain Patrick, trois hommes vont prendre ...
Du cinéma social divertissant (pas vraiment drôle comme peuvent l'être "The Van" ou "Les Commitments", mais beaucoup plus prenant). Le polar place le spectateur (nous) dans une ambiance à la "sur mes lèvres", avec moins de gros plans mais beaucoup plus de paysages urbains et surtout industriels. Car l'usine, ici, n'est pas un simple décor.
Vraiment bien, quoi. Même si ça manque quand même un peu de cul.
08 janvier 2008 à 23:19
Alors j'ai vu Eragon.
Quel beau gâchis... Avec 30-60 minutes de plus ce film aurait pu être une réussite.
La structure en elle même est tout ce qu'il y a de plus classique mais efficace, l'interprétation est plutôt bonne et les images spectaculaires.
Seulement ce type de structure n'est pas fait pour durer moins de deux heures, on voit bien qu'ils ont du forcer pour faire rentrer le film dans un créneau inadapté (histoire de faire tourner plus de séances à la journée).
Cette compression anihile complètement toute tension dramatique :
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- L'histoire veut que le "formateur" du héros, rencontré 20 minutes après le début du film, meurt à peu près aux deux tiers de l'aventure. Avec une durée de 1h40 ça laisse bien peu de temps pour s'attacher à son personnage.
- Dans la dernière partie du film le héros arrive dans un village caché dans les montagnes et abritant tout un peuple. L'exposition se limite à la rencontre du chef du village et un bref, mais joli, panoramique, si bien qu'il n'y a aucune tension dramatique dans le fait qu'il soit attaqué. Ils auraient pu nous montrer un peu plus la vie de ce peuple, introduire quelques personnages et marquer une plus grande pause avant le combat final.
- Idem pour la scène de sauvetage dans la forteresse, sitôt entré, sitôt ressorti. C'est fort dommage car c'est là que meurt le formateur.
- Les scènes de voyages sont réduites à leur minimum si bien qu'on a l'impression que les lieus sont très près les uns des autres. Cet univers imaginaire manque de grandeur et de crédibilité.
etc... etc...
- Toutes les scènes, d'action comme d'exposition, sont bien trop courtes et on passe d'un lieu et d'une situation à une autre sans avoir le temps de se familiariser.
Eragon aurait gagné à durer dans les 2h20 afin de s'ancrer plus solidement dans l'esprit et dans le coeur du spectateur, au lieu de celà il donne l'impression d'être charcuté pour de fumeuses raisons marketing.
A noter que le mixage sonore réduit souvent l'intensité de certaines actions, quelques sons semblent timides et étoufés par rapport à ce que l'on en attendrait.
Un film certainement gâché par des producteurs utilisant un peu trop leurs ciseaux, un peu comme le 13ème Guerrier en fait...
Dernière modification le 09/01/08 à 00:16 par Swan
08 janvier 2008 à 23:59
D'accord avec toi, Swan. J'avais senti le problème mais je n'y ai plus pensé.
Je me suis même fait une remarque à la fin du film : Il manque la fin, ou plutôt elle est résumée dans les dix dernières secondes.
Cette séquence aurait dû être le dernier 'acte' du film. Ca c'est un sacré coup de ciseau !
Pourtant je trouve quand même que ces raccourcis passent beaucoup mieux que les remarques que j'ai faites sur "D-War" (que je trouve rédhibitoires). Il y a des manques, mais ça ne me fait pas dire tout le long du film "ça ne tient pas debout".
09 janvier 2008 à 00:30
C'est clair que partout où ils ont pu gagner du temps ils en ont gagné, mais je n'ai pas lu le livre alors je ne sais pas si ils grandissent en un vol ou si c'est juste pour le film.
D-War souffre également d'un montage expeditif mais c'est moins gênant dans la mesure où ce n'est pas le même genre ni le même ton. A la différence d'Eragon je vois mal comment D-War aurait pu être meilleur (relativement parlant). Dans D-War le réalisateur prend des libertés qui peuvent être rédhibitoires pour certains mais pas forcément pour d'autres, cependant le film peut se suffir à lui même si l'on tient compte de ses ambitions (et qu'on les partage). Pour Eragon les ambitions sont amputés pour les raisons que j'ai évoqué, le resultat est agréable mais aurait pu être bien plus réussi.
Au delà du thème du dragon je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de points communs entre les deux, difficile donc de les comparer. En sortant de D-War je me suis dit "C'était con mais c'était cool" et en sortant d'Eragon c'était plutôt "Putain mais quel dommage !". Je suis par conséquent incapable de véritablement positionner l'un par rapport à l'autre mais je constate que le visionnage de D-War était moins frustrant et donc plus satisfaisant.
Dernière modification le 09/01/08 à 16:01 par Swan
09 janvier 2008 à 00:50
Cría cuervos (1976) : Belle histoire, très bien jouée. Et une superbe B.O. :)
12 janvier 2008 à 11:32
Suis-je le seul a avoir été très touché par le film The Fountain ?
Contrairement à d'autres je l'ai trouvé très cohérent et absolument pas ennuyeux.
Une très belle histoire d'amour, joliement mise en scène et accompagnée d'une exeptionnelle BO (de Clint Mansell, le Kronos Quartet et Mogwai).
Les quelques délires mystico-psychédéliques ne m'ont absolument pas rebuté mais je conçois que ça ne soit pas le cas de tout le monde.
Un très beau film, bien supérieur à son précédent (Requiem for a Dream).
16 janvier 2008 à 17:18
C'est difficile de comparer les deux.
Cela étant, j'ai bien aimé "The fountain" mais sans aller jusqu'à tes qualificatifs.
16 janvier 2008 à 17:23
En tout cas c'est étonnant le nombre de personnes qui avouent n'avoir rien compris.
La narration est particulière (et même ambigüe) mais au fur et à mesure tout devient de plus en plus clair.
La confusion vient du fait que le film mélange trois contextes différents sans expliquer dés le début ce qui les relie.
Spoiler : afficher/masquer
Vu qu'il est question de source d'immortalité dans la partie avec les conquistadors, et que ce sont les mêmes personnages dans les 3 histoires, on commence à penser qu'il s'agit de 3 époques différentes dans la vie de ces personnages.
Mais au fur et à mesure on comprend que l'histoire du conquistador est écrite par la femme malade (de nos jours) et que l'histoire de l'homme seul affrontant la solitude et montant vers "l'épanouissement" est le dernier chapitre écrit par l'homme après la mort de sa femme.
Ces deux histoires évoquent (sous forme de métaphores) les préoccupations de chacun des deux personnages :
- la femme qui fait son chemin d'acceptation de la mort et qui voudrait que son homme cesse de combattre l'inévitable pour partager avec elle ses derniers instants.
- et l'homme dans sa forteresse de solitude, cherchant à atteindre la même plénitude que sa défunte femme.
Le réalisateur aborde le thème de l'immortalité par la légende de l'arbre de vie qui pousse aux travers des entrailles du conquistador, alors que ce dernier espérait l'atteindre en gardant son enveloppe corporelle.
Cette vision de la mort, certe assez mystique, se rapproche du thème de la réincarnation. Ce n'est pas simple d'accepter la mort, et encore moins d'accepter celle de la personne qu'on aime; Penser que l'immortalité n'est pas affaire de "présence" physique peut permettre à ceux qui sont confrontés à la mort de vivre cet événement comme l'ultime épanouissement de la vie plutôt qu'une terrible échéance.
J'ai toujours pensé que la réincarnation c'était les souvenirs qui accompagnent ceux qui restent. On n'est pas vraiment mort tant que quelqu'un se souvient de nous.
Bref, ceux qui sont préoccupés par ces thèmes ne peuvent pas rester insensibles à ce film poignant qui prête à la réflexion, pour peu qu'on ait envie d'en faire l'effort.
The Fountain est un film très personnel et peut, par conséquent, s'avérer hermétique à pas mal de personnes. En tout cas moi j'ai beaucoup aimé, et ce même si je ne partage pas la même esthétique (aux influences bouddhistes) de l'épanouissement que le réalisateur. Je respecte son propre chemin (spirituel) et je n'ai pas ri de lui, contrairement au reste de la salle de ciné, lors de sa scène de la position du lotus. Et pourtant je sais à quel point ce genre de choses sont portées à dérision.
Dernière modification le 16/01/08 à 19:26 par Swan
16 janvier 2008 à 18:20
Swan a écrit
Je respecte son propre chemin (spirituel) et je n'ai pas ri de lui, contrairement au reste de la salle de ciné, lors de sa scène de la position du lotus. Et pourtant je sais à quel point ce genre de choses sont portées à dérision.
...
Ya vraiment des films à ne pas voir au cinéma tellement certains peuvent être chiants. Je suis bien content de l'avoir vu en DivX au chaud chez moi. Même si on peut trouver ça un peu cliché le truc bouddhique je comprend pas comment on peut se marrer sur cette scène... En tout ce cas ce film est magnifique, comme une sorte de poésie mais avec des images. Si. Au casque, avec la musique et les superbes voix murmurées, c'est un peu le pied.
17 janvier 2008 à 00:54
Match Point.
A plein de moments je me suis dit "là c'est évident ce qui va se passer" et puis non, tout faux :)
Le côté franc des personnages m'a bien fait halluciner aussi.
Par contre, énorme erreur de Woody:
17 janvier 2008 à 08:05
Zoup a écritSwan a écrit
Je respecte son propre chemin (spirituel) et je n'ai pas ri de lui, contrairement au reste de la salle de ciné, lors de sa scène de la position du lotus. Et pourtant je sais à quel point ce genre de choses sont portées à dérision.
...
Ya vraiment des films à ne pas voir au cinéma tellement certains peuvent être chiants. Je suis bien content de l'avoir vu en DivX au chaud chez moi. Même si on peut trouver ça un peu cliché le truc bouddhique je comprend pas comment on peut se marrer sur cette scène... En tout ce cas ce film est magnifique, comme une sorte de poésie mais avec des images. Si. Au casque, avec la musique et les superbes voix murmurées, c'est un peu le pied.
Ouais mais pour une fois qu'un film interessant passait en VO au ciné (c'est ça d'habiter en province). D'habitude j'attend patiemment de les voir chez moi en VO (et en HD si possible), le cinéma ça a ses bons cotés mais c'est clair que c'est chiant de se taper des pubs, des bavardages et des coups de pieds dans son siège.
17 janvier 2008 à 13:46
oups, doublon.
Dernière modification le 17/01/08 à 13:47 par Swan
17 janvier 2008 à 13:46
La Clef , avec Guillaume Canet,Marie Gillain,Thierry Lhermitte,Jean Rochefort,Vanessa Paradis et Josiane Balasko, excusez du peu. Malgré la multiplicité des histoires qui se suivent en parallèle, enfin 3 en fait:
-l'intrigue principale
-une enquête dans les années 70 qui rejoint doucement l'intrigue principale
-un "enquête" parallèle qui rejoint un peu le fil principal à la fin.
J'ai beaucoup aimé...un peu tout en fait. Voilà, j'ai pas de super argument, je suis sorti de la salle un peu dans le même état d'esprit qu'après avoir vu "Ne le dis à personne", même si la clef est un petit cran en-dessous.
17 janvier 2008 à 14:02
mouais, je le trouve quand même étrangement/exagérément courageux Canet dans ce film.
17 janvier 2008 à 14:16
boh je le trouve plutôt inconscient, ou complètement paumé...mais c'est clair que personne de sensé ne ferait pareil.
Dernière modification le 17/01/08 à 15:03 par Dableuf
17 janvier 2008 à 15:03
Des vieilleries : The big sleep de H.Hawks, j'ai pas tout compris mais d'après ce que j'ai lu quelques pages avant c'est "normal". Assurance sur la mort de B.Wilder, où comment passer du meurtre parfait et des roucoulades aux emmerdements parfaits, et The lost week-end (le poison), la dérive d'un écrivain raté qui a toujours soif ( compote d'or, avec tout de même un bémol pour le semi happy-end).
17 janvier 2008 à 19:23
compote a écrit
Des vieilleries : The big sleep de H.Hawks, j'ai pas tout compris mais d'après ce que j'ai lu quelques pages avant c'est "normal". Assurance sur la mort de B.Wilder, où comment passer du meurtre parfait et des roucoulades aux emmerdements parfaits, et The lost week-end (le poison), la dérive d'un écrivain raté qui a toujours soif ( compote d'or, avec tout de même un bémol pour le semi happy-end).
Rhaa, copain \o/
C'est un de mes films préférés
Pour info, il y a eu deux versions. La deuxième (mais la première présentée) mettait plus en valeur Lauren Bacall (un volonté du studio pour préparer sa carrière).
17 janvier 2008 à 23:52
Mallrats, un des seuls Kevin Smith que je n'avais point encore vu. C'est pas son meilleur mais y'a quand même un paquet de dialogues excellents, comme d'hab'.
20 janvier 2008 à 22:27
Mais non.
23 janvier 2008 à 10:07
Ou pas.
23 janvier 2008 à 10:43
Planet Terror. Très sympa.
29 janvier 2008 à 08:46
compote a écrit
Des vieilleries : The big sleep de H.Hawks, j'ai pas tout compris mais d'après ce que j'ai lu quelques pages avant c'est "normal
En effet, le bouquin lui meme est aussi obscur.
Dans le meme genre, j ai jamais trop compris non plus l intrigue du faucun maltais (Ze Maltese Falcon for the ZeCat).
30 janvier 2008 à 15:54
Je viens de revoir avec plaisir : RoboCop et Big Trouble in Little China
02 février 2008 à 00:21
Ah, Big Trouble In Little China (Jack Burton Dans les Griffes du Mandarin, en français, le titre est également cool) !
Merde, je suis convaincu que Duke Nukem vient en partie du personnage de kurt Russell dans ce film. Et puis c'est un Carpenter...
02 février 2008 à 00:30
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Nicolas le jardinier