EDIT : Par contre, je ne comprends pas pourquoi il veut quitter Salon et aller se faire chier sur la cote d'azur (c'est mort l'hiver et surchargé de touristes l'été).
Justement, l'hiver t'es peinard, et l'été soit tu restes et tu niques de la bonasse pendant 2 mois, soit tu loues et tu te fais plein d'oseille.
Brick - Un lycéen recherche l'assassin de son ex qui l'a appelé à son secours avant de se faire tuer.
C'est du Hammet dans l'intrigue, les personnages et le dialogue, mais dans un lycée, avec des lycéens. A part deux/trois scènes où le montage part un peu en couille c'est très bien fait.
Samsara.
Un film indien (sans cowboys) mais avec de vrais morceaux de moines bouddhistes dedans.
Tashi est un jeune lama (non colérique) qui crèche dans le Ladakh.
Après trois ans passés dans une grotte à méditer il sort enfin revoir le monde. Et découvre le sexe.
Le film réussit à montrer sans trop de mièvrerie (saluons la prouesse pour un film indien) la difficulté de renoncer à tout et de vivre une vie d'ascète.
Les décors sont absolument grandioses, les acteurs plutôt bon et la musique très sympa. Bref une très agréable surprise.
Si vous êtes pas trop fan de ce genre de cinéma ben foncez, vous passerez quand même un bon moment.
La cerise sur le gâteau étant une scène très sensuelle de baiser entre le moine et une jeune fille fort sympathique. La censure indienne à laissé passé ça, curieux (mais on ne se plaint pas hein).
Chrysalis Bonne histoire, bien qu'un peu prévisible. J'aime bien la mise en scène, les combats (rapprochés) et des scènes où il n'y a pas besoin de dialogues.
Histoire sympa et bien jouée. Jolis décors et paysages.
Par contre certains comportements me semblent invraisemblables et justes là pour faire avancer l'histoire.
Dernière modification le 25/05/08 à 23:20 par LeChat
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
Malgré toutes mes craintes, j'ai bien aimé. Bon OK, ce n'est pas le meilleur de la série mais il ne démérite pas.
L'histoire se déroule en 1957 donc l'univers a changé. Indy est vieux, les méchants sont russes et on retrouve les préoccupations des années 50 (guerre froide, McCarthisme. bombe atomique, blousons noirs...). Mais tous les éléments qui font un Indiana Jones (artefacts anciens, énigmes, méchants, bagarres et poursuites) sont là.
Contrairement à ce que je craignais, Shia LaBeouf ne prend pas la vedette, il n'y a pas de "fan-service". (sauf un rapide aperçu de l'arche d'alliance) et le côté comédie reste discret.
Parenthèse "intello" entre deux films de BOUMS (i.e. films d'action): Tabu: A Story of the South Seas, dernier film de F.W. Murnau (Friedrich Wilhelm Plumpe :) réalisé en 1931 et coécrit avec Robert Flaherty. L'image est superbe, l'histoire aussi. C'est pas trop gnangnan, ni longuet (80 mns). Et on voit quèques nichons.
Spoiler : afficher/masquer
mais pas sur ces images là
sujet: Perte de l'innocence pour un couple de jeunes aimants des Iles (Reri et Matahi), obligé de s'enfuir de leur village natal pour lutter contre le tabou. La jeune femme venant d'être désignée pour devenir la Grande Prêtresse de l'Archipel, leur amour est désormais impossible. Nul homme ne peut plus la toucher, ni même la désirer sous peine de mort.
Tabou prend ici tout son sens ici puisque c'"est un mot que l'on retrouve dans toutes les langues polynésiennes sous la forme tapu[1], kapu[2]... Il fut popularisé en Europe par James Cook au retour de sa première circumnavigation durant laquelle il séjourna à Tahiti. Il désigne, dans la littérature ethnologique, une prohibition à caractère "sacré" dont la transgression entraîne un châtiment surnaturel".
A suivre "Death Proof" de Tarantino.
Dernière modification le 30/05/08 à 18:28 par KtuLulu
Murnau, même si c'est vieux et muet, c'est rarement décevant (mise en scène, cadres...).
En même temps, c'est seulement le deuxième film que je vois de lui. Mais à en croire les critiques et historiens du cinéma, ce mec a fait des chefs d'oeuvre à la pelle ;)
Pour Death Proof, suis pas trop d'accord. Ca restera un film (plus) anecdotique (que les autres) dans la carrière de Tarantino mais ça se laisse regarder.
Kill Bill c'est le seul que je trouve pourri (encore que ça s'arrange dans la deuxième partie). Après cette déception, Death Proof m'a donc plutôt réconcilié avec Tarantino.
Death proof ça aurait pu être pas mal si ça avait été un court/moyen métrage, mais là faut se taper pleins de dialogues pas drôles entre meufs, moyen quoi.