C'est surtout la tentative la plus pathétique de plagier la série James Bond avec le combat contre... Spectre. Et pour ça on peut dire qu'il a parfaitement réussi à se mettre au niveau de Quantum of Solace, on en arrive a en avoir autant rien à foutre des personnages.

Et puis ce qu'on parle de personnage dont personnage n'a rien à foutre:

Fantastique four, le titre est parfait pour un film qui le mérite, le réalisateur a un nom, mais qui n'a plus d'importance maintenant, il avait réalisé un petit film de SF low budget avec des bouseux qui obtenaient des superpouvoirs façon found footages. La rumeur dit qu'il a pété les plombs sur FF, tombé dans la drogue, etc, enfin voilà, il est grillé à Hollywood. Ce qui nous sauveras d'un spin off de Star Wars.

Donc après les catastrophiques 2 premiers, malgré Jessica Alba :'(, un reboot !
on part du début quand à 8 ans Reed, le nerd, créé son premier portail inter-dimensionnel dans son garage, comment ? avec des trucs de récupération. Donc à 8 ans il a déjà le niveau scientifique et les compétences, mais il va passer encore 10 ans à étudier dans son petit collège de banlieue, mais quoi ??? On sait pas trop.
Vers 17 ans il présente son portail miniature dans la foire scientifique de son lycée et est repéré par une fille et son père, un scientifique qui fait la même chose, mais lui en grand et sans succès... mais qu'est ce qu'ils foutent là ? ils cherchent des génies pour les aider bien sur !
et donc il part étudier dans son université ? pour l'aider à construire le même mais en grand ! enfin plutôt à faire fonctionner celui de Victor von Doom... qui est un génie reclus asocial qui croit en la fin du monde.
Sans faire preuve d'un excès de féminisme, pour recruter les deux le père utilise sa fille comme appât, bon ok c'est censé être une réfugié kosovarde adoptée, mais quand même.
Donc ils réussissent, mais privé de la victoire d'être les premiers humains à faire le voyage, ils décident, bourrés avec 5 cl d'alcool partagé à 3, de faire le voyage. Reed en profite pour ramener son copain idiot qui vie dans une casse auto. Et paf catastrophe ils sont transformé, et Dr Doom est perdu.
On a ensuite la phase de découverte des pouvoirs. Kate Mara devient aussi transparente que son personnage, ce qui n'est pas vraiment nouveau pour elle. L'exploitation par les militaires, et le retour dans l'autre dimension qui permet de récupérer Dr Doom. Qui maintenant à le pouvoir d'un dieu et peut réellement détruite le monde. Et à 4 avec leurs petits pouvoirs de merde, en à peine 5 min, ils arrivent à détruite Dr Doom et à rentrer pour négocier un super labo avec les militaires.

La première partie sur la création du portail, malgré les incohérences est pas trop mal même si un peu chiante, le reste est nul. Mais surtout à aucun moment le moindre personnage ne créé la plus petite trace d'empathie.

J'ai pas vu le film, mais la critique de l'Odieux Connard m'a bien fait marrer (et accessoirement pas du tout envie de voir le film)
Edit: je parlais de Mission Impossible

oups mauvais thread

Bourré de si bon matin...

L'homme irrationnel (Irrationnal Man)

Après un début très intellectualisant option dépression, à un moment ça se dynamise un peu.
Si vous ne vous êtes pas assoupi, vous constaterez que le film passe alors dans un mode plus thriller qui aurait pu donner quelques chose, malheureusement, ça reste dans le mollasson façon "Les enquêtes de Dora l'exploratrice - l'affaire Bernard Henri levy".

Ceci étant et pour le coup, je ne plaisante pas : Mention très bien au traitement de la femme qui s'éprend d'une icône/image.
On sent que Woody a de la bouteille puisqu'il nous dépeint parfaitement le questionnement irrationnel des femmes lorsqu'elle s'amourachent (et refusent d'avouer que OUI).



"Mais ! MAIS je ne comprends pas pourquoi tu veux pas alors que moi je veux.
Encore plus parce que tu veux pas !

Dans le même temps, j'ai à mes côté un petit ami qui a besoin de moi, du coup je devrais vouloir de lui, mais en fait plus du tout.
Alors que si toi tu voulais, je sens que je pourrai t'aider mais toi tu nies ton besoin ! Tu vois"

J'ai tellement envie de faire l'amour à Emma Stone putain...C'est ma Scarlett à moi...

J'ai vu Next (2007) avec Nicolas Cage.

À la question « Pourquoi ? », je répondrai que j'avais besoin d'un truc qui tourne en arrière-plan pendant un projet un peu chiant. Un film qui prend deux-trois idées d'un bouquin de Philip K. Dick pour élaborer un scénario bien cheaté et très idiot, avec une putain de menace nucléaire dont apparemment tout le monde se fout jusqu'aux 20 dernières minutes, et des terroristes qu'on ne sait pas trop bien pourquoi ils choisissent de faire péter la bombe dans la ville où comme par hasard il y a un mec qui prédit le futur.

Enfin bon bref ça se regarde d'un œil sous peine de se sentir un peu insulté.

merci pour l'info Hohun mais la 1ere ligne suffisait pour nous dissuader de le voir.

Ai-je mentionné que les méchants SAVENT qu'il y a un mec qui connaît le futur dans la ville, et qu'ils font tout pour l'impliquer dans l'enquête ?

arrête maintenant il devient même attrayant...

Ai-je mentionné que la coupe de cheveux de Nicolas Cage était dans le début de sa phase WTF, avec calvitie à demi-cachée ou implants mal finis ?

C'est petit ça,.
On avait dit 'pas les cheveux' !

tellement que ça avait créé un mème à l'époque

Nous étions soldats
de Randall Wallace



Il y a ici à la fois rien à dire (parce que c'est de la merde déjà) et tout à dire car il reflète et possède dans son génome scénaristique tous les pires et archaïques clichés de la guerre.
Le scénario est "tiré" de fait réel, et la mise en scène est là pour te prouver tout le contraire tellement c'est mal foutu, abérrant, ridicule.
Les personnages ont parfaitement jouer leur jeu de clichés ambulants



- Allo le scénariste? ouais? tu peux nous envoyer encore une cinquantaine de viet stp ! ça manque de sang !




-Bon alors c'est l'instructeur P'tite tête, bah parce qu'il a une petit tête sur un corps trop grand ! allez rigole, je plaisante mec. Bon tu te souviens de tes 2 phrases que tu dois répéter toutes les 10 minutes? "On va en buter du viet" et "On est pas des tapettes!"





-Après American Pie, j'ai décidé de rester dans le cinéma d'émotion et d'auteurs oui, mais bon avec un M16 dans les mains quand même. Et j'ai la plus profonde phrase du film: "J'espere que je vai à la guerre pour éviter qu'il y ai des orphelins, pas pour en faire". Ça pète non?




- Oui c'est un rôle de composition. Dans cette scène je pleure. Je tire puis je pleure, toujours.



- Enculé, tu m'avais pas dit que c'était une grosse bouse ce film ! Au moins avec Tom j'étais un sniper !




- scénariste dit moi que moi remettre petit drapeau américain sur tronc pour avoir papier américain, alors moi j'ai remis petit drapeau américain




- Quelqu'un a interrompu notre réunion Tupperware pour nous demander de jouer les femmes de soldats. Ils nous ont promis une Lunch Box rose.




- Moi mon contrôleur fiscal m'a obligé de faire ce film

la plus belle critique que j'ai vu depuis longtemps.
Mais la morale, au final, c'est quoi : la guerre c'est pas bien mais utile ou la guerre c'est top mais salissant ?

Est-ce qu'il y avait Verdell au moins dans l'hélico?

@KtuLulu
pas vraiment de moral, la fin c'est du style "quand on rentre chez nous, y'a pas les 1000 vierges cheerleaders comme promis" et "un soldat reste un soldat toute sa vie" (d'ailleurs ce qui fait que le titre en anglais comme en français a été mal conjugué.. bref). Voilà.

@Repi
c'est qui Verdell?

Eagle Eye (2008)

Encore un thriller assez convenu et avec des situations bien bullshiteuses, cependant assez bien construit. Je suis assez surpris par Shia Labeouf qui joue pas trop mal, du coup j'en viens presque à le plaindre de ses choix de carrière (ou des rôles qu'on lui propose), c'est quand même dommage d'être catalogué "héros de film hollywoodien à la con".

2 Chia Labéouffe sur 5.

dans Nymphomaniac, il a un rôle bien plus profond.

J'ai beaucoup de mal avec Chia Labouffe également mais je l'ai trouvé assez crédible dans Fury (contrairement au film). Ca doit être la moustache peut-être.

Pisto a écrit
@Repiemink
c'est qui Verdell?

ha ouais putain, me disais bien que le nom m'était familier. Ca me donne envie de le revoir tient

Bore-man

Si vous avez vu la bande annonce, elle contient l'intégralité des scènes d'action du film, le reste est la pathétique histoire d'un crétin parmi des idiots qui aimerait bien revoir sa fille parce qu'il sort de prison et que sa femme s'est remarié avec un flic, mais un *génie* qui a créé la combinaison de ant-man, avec sa fille décide de l'engager pour voler une autre combinaison créé par un *génie* du mal,... zzz zzzzz zZZZZzz

Du comique lourd, du pathos lourd, mais du qui se finit bien, Les gardiens de la Galaxie c'est sobre à coté.

Pixels
de Chris Columbus



Jamais vu un concept original aussi mal réalisé.

Y'a -presque- aucun scénario, juste une succession d'idées de gosses de 5 ans, tirées aléatoirement et mélangées avec cet humour extrêmement lourd dont seuls les américains ont le secret.

Y'aurait de quoi écrire un livre entier sur le comment du pourquoi c'est une nullité absolu mais ayant déjà assez perdu de temps à le regarder, j'en parle uniquement pour que vous ne fassiez pas la même erreur que moi. Et je citerais JDG: "Y'a les mauvais jeux et les escroqueries", là c'est clairement une escroquerie (un peu comme Lucy). Je savais que Colombus n'avait aucun talent, mais avec Pixels il tient enfin son trophée, toute catégorie confondue.

Oui, c'est un étron.

J'ai tenu 5 minutes

The Man from U.N.C.L.E.

Quelques bonnes idées, mais c'était vraiment trop mou.

Ah, tiens, je rajoute Salt (2010), un thriller pompé sur Bourne et avec des invraisemblances à s'en chier sur la tête. Le réal tente d'endormir la vigilance du spectateur sous des tonnes d'action bullshiteuse mais bon faut pas se foutre de la gueule du monde.

Noé
de Darren Aronofsky



Darren Aronofsky fait parti de ses réalisateurs assez brillants qui lorsqu'ils ont remboursés le crédit de leurs villas et l'éducation de leurs gosses n'en n'ont plus rien à barrer du Cinéma. Ils cherchent des projets juteux pour ados arriérés ou écervelés en surfant sur les vagues hollywoodiennes. Sans doute dans le but de se faire des putes, des soirées cocktails et se faire inviter gratos aux cérémonies.

Noé, dont tout le monde connait plus ou le moins le scénario de base, est donc une adaptation de Mein Kampf avec des idées de Moonraker.

Ou sur fond de théologie biblique on vous explique qu'un génocide ça fait du bien.

Il est assez fascinant de noté que malgré tout... il tend à dévier des pensés créationnistes pures pour admettre l’évolutionnisme darwiniste comme une volonté divine voulue et établie. Ce qui est très étrange au demeurant et très paradoxale scénaristiquement.

Je pense qu'il faut être complètement barré théologiquement dans sa tête pour trouver un quelconque intérêt à se film. Car si Noé était une œuvre originale non seulement elle n'aurait jamais été crée mais en plus n'aurait eu aucun succès.

J'ai trouvé que ça se regardait moi. Bon c'était très idiot mais ça se regardait.