Dableuf a écrit
Ha oui alors pour ça, il faut avouer que tous les bouquins de Simmons que j'ai lus jusqu'à aujourd'hui (L'échiquier du mal, Hypérion et ses suites, Ylium + Olympos, pas encore lu Terreur) contiennent une part de massacre de juifs et de haine généralisée contre eux, avec une insistance sur la barbarie des "autres" à leur encontre : dans l'échiquier du mal, c'était logique vu les personnages. Dans les autres c'est juste complètement déplacé, genre "les juifs seront toujours persécutés, tous les autres (surtout les arabes) c'est des méchants/fous.
Spoiler : afficher/masquerA cet égard, Olympos contient un morceau d'anti-islamisme assez priceless, qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe en plus, ça m'a limite fait gerber. Ca fait vraiment genre "les musulmans sont des fous haineux et ne changeront jamais, et s'ils ne détruisent pas le monde ,c'est juste parce que des gens sensés les arrêteront".
C'est vrai que j'ai pas du tout compris ce que venaient foutre les juifs dans ilium olympos mais alors pas du tout.
03 mars 2009 à 17:13
12 avril 2009 à 02:50
KtuLulu a écrit
Rooh, la faute énorme, c'est une éonte !!!
12 avril 2009 à 14:40
Des fleurs pour Algernon
Un attardé mental subit une opération qui va le rendre supérieurement intelligent. Tel un aveugle à qui on donnerait subitement des yeux, il découvre un monde nouveau... Une ascension vers la lumière qui ne va toutefois pas se faire sans douleur.
12 avril 2009 à 22:07
JiHeM a écrit
Des fleurs pour Algernon
Un attardé mental subit une opération qui va le rendre supérieurement intelligent. Tel un aveugle à qui on donnerait subitement des yeux, il découvre un monde nouveau... Une ascension vers la lumière qui ne va toutefois pas se faire sans douleur.
Culte.
Un extrait a été joué l'année dernière par des élèves du conservatoire.
13 avril 2009 à 00:57
J'avoue que je ne connaissais pas du tout ce pourtant classique de la science-fiction. J'ai beaucoup aimé. Quelqu'un sait si le film de 1968 qui a valu un Oscar à son interprète principal vaut quelque chose ?
13 avril 2009 à 22:48
Faucheur - les aux' de david gun. Un roman de Sf un poil à la jack vance avec un héros mélange de riddick et de chuck norris.
C'est pas du grand art mais franchement super sympa à lire.
14 avril 2009 à 10:55
j'avais déjà lu des bouquins de Fante, celui-ci est probablement son meilleur.
16 avril 2009 à 18:42
JiHeM a écrit
J'avoue que je ne connaissais pas du tout ce pourtant classique de la science-fiction. J'ai beaucoup aimé. Quelqu'un sait si le film de 1968 qui a valu un Oscar à son interprète principal vaut quelque chose ?
Tiens, je ne savais meme pas qu il y avait eu un film ?
19 avril 2009 à 10:26
Très bon mais difficile à raconter, zyeutez sur amazon...
22 avril 2009 à 18:27
compote a écrit
j'avais déjà lu des bouquins de Fante, celui-ci est probablement son meilleur.
Tout pareil.
Même si j'ai beaucoup aimé vin de la jeunesse et mon chien stupide.
22 avril 2009 à 19:06
compote a écrit
Très bon mais difficile à raconter, zyeutez sur amazon...
Excellent en effet.
M'avait fait penser par certains cotes à American Pshycho (mais en bien mieux, evidemment, Selby étant dans la categorie au dessus question écriture).
23 avril 2009 à 19:15
Dans une auberge de jeunesse en Ecosse, il y avait une étagère d'échange de bouquins, un concept bien cool apparenté au bookcrossing : on laisse son livre de voyage qu'on a fini et on en prend un autre en échange. C'est comme ça que je suis tombé sur Duncton Wood.
Au début j'ai eu un peu peur d'attaquer un pavé en anglais, mes lectures dans cette langue se cantonnant généralement à des articles de presse ou des livres techniques (game design...), plus abordables que de la fiction. Mais finalement ça se comprend bien, et j'ai immédiatement accroché à cette histoire fantastique au royaume des taupes. Et je suis bien content de l'avoir lu en VO quand j'apprends que Bracken a été renommé Brin-de-Fougère en VF (même si c'est ce que ça signifie, c'est nettement moins classe, ça fait nom indien, pourquoi pas Dindon-qui-Sent tant qu'on y est ?). Enfin bref, je ne vais pas commencer à faire mon élitiste, ça ne m'aurait probablement pas choqué si j'avais commencé le livre en français... Quoi qu'il en soit, tout ça pour dire que c'est un excellent roman. J'ai vu que l'auteur en avait ensuite fait tout un cycle, la suite vaut-elle la peine d'être lue ?
26 mai 2009 à 23:10
Et toi quel livre as tu laissé à l'Auberge? :)
27 mai 2009 à 11:42
Un volume de la collection Harlequin.
27 mai 2009 à 12:43
"Sandra rougit lorsque William la serra dans ses bras de chirurgien musclés par le golf. Puis moite et chaude elle gémit lorsque ses doigt de gentleman beau riche et qui a tout pour lui fendirent le détroit de ses lèvres pour s'enfouir dans sa féminité moite et humide de fille de la campagne."
La collection Harlequin, la prose la plus exquise au service de l'ivresse de l'amour.
27 mai 2009 à 14:53
Bestaflex a écrit
"Sandra rougit lorsque William la serra dans ses bras de chirurgien musclés par le golf. Puis moite et chaude elle gémit lorsque ses doigt de gentleman beau riche et qui a tout pour lui fendirent le détroit de ses lèvres pour s'enfouir dans sa féminité moite et humide de fille de la campagne."
La collection Harlequin, la prose la plus exquise au service de l'ivresse de l'amour.
'tain, tu les connais par coeur !
27 mai 2009 à 15:36
Dans la maison de campagne familiale y'a une étagère remplie de Harlequin et de SAS, je te dis pas la culture que tu as après quelques étés.
27 mai 2009 à 16:26
Y'a toujours ça dans les maisons de campagne, à coté de vieux Asterix et Lucky Luke à moitié déchirés. Pis la selection France Loisir 1979/1988/
27 mai 2009 à 20:46
"Le quai de Ouistream" de Florence Aubenas.
La démarche est étonnante et le résultat pour le moins impressionnant mais surtout effrayant.
Lisez cet article pour vous faire une idée :
url : http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/02/18/florence-aubenas-voir-les-choses-a-hauteur-d-etre-humain_1307712_3260.html
15 avril 2010 à 16:46
En effet j'en ai entendu parler via mon beau père et apparemment il fait pas bon vivre en France pour certaines couches de population.
16 avril 2010 à 10:30
dans mes souvenirs, Ceacy l'avait conseillé il y'a presque 3 ans :
"La vie devant soi" d'Emile Ajar (Romain Gary) que j'ai trouvé excellent.
L'histoire d'un véritable fils de pute, Momo, 10 ans, un "adopté" de la pension de Madame Rosa, la vieille juive du 6e sans ascenseur.
Ecrit à la première personne, le bouquin traduit les pensées de l'enfant. Celui-ci s'exprimant en digèrant les phrases et les conceptions des adultes qu'il côtoie (marginaux, ouvriers, putes...).
"Croyez en ma vieille expérience", c'est drôle et émouvant.
"J'espère bien que je ne serai jamais normal, docteur Katz, il n'y a que les salauds qui sont toujours normals".
10 juin 2010 à 23:16
Eloge du carburateur - Essai sur le sens et la valeur du travail
Ca paraît pédant mais c'est assez sympa à lire, un peu bordélique (mélange de théorique et de biographie) mais au final fait vraiment réfléchir.
L'histoire du gars en question est assez fascinante...
Présentation de l'éditeur
" La génération actuelle de révolutionnaires du management considère l'éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de loin l'exemple du consultant en gestion, vibrionnant d'une tâche à l'autre et fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Tout comme le consommateur idéal, le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l'évier, la raie des fesses à l'air. " Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle l'une des réflexions les plus fines qu'il nous ait été donné de lire sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. Mêlant anecdotes, récit et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce " travail intellectuel ", dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l'" économie du savoir ", se révèle pauvre et déresponsabilisant. De manière très fine, à l'inverse, il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets - ce qu'on ne fait plus guère dans un monde où on l'on ne sait plus rien faire d'autre qu'acheter, jeter et remplacer. II montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'" économie du savoir ". Retour aux fondamentaux, donc. La caisse du moteur est fêlée, on voit le carburateur. Il est temps de tout démonter et de mettre les mains dans le cambouis ... "
Biographie de l'auteur
Matthew B. Crawford est philosophe et réparateur de motos. Il vit à Richmond, en Virginie.
08 juillet 2010 à 09:29
mouai mouai! "Eloge du carburateur" "essai sur l'essence" ? :o
Dernière modification le 11/07/10 à 14:50 par Zeb
11 juillet 2010 à 14:49
parce qu'il m'a été conseillé par une douce et tendre amie, j'entamai ce jour la lecture de "Verre Cassé" d'Alain Mabanckou, un bouquin qui semble parler d'Afrique, de ses moeurs, de ses coutumes, de Congo, de Brazzaville, avec humour et truculence, mais le sujet du roman, écrit à la première personne, n'est pourtant pas le but de ce post puisque je viens tout juste d'en commencer la lecture, le sujet en est la forme et le défi que s'est lancé l'auteur et qu'il nous balance à la gueule, prenons un simple exemple, une illustration d'où je veux en venir, l'ouvrage commence par une phrase d'une page entière, une page recto-verso, sans le moindre point
et v'là t'y pas que je commence déjà à me faire un avis, à cause de ce maudit problème de concentration dont je suis généralement victime, un problème qui m'oblige à me replonger au commencement des phrases pour en saisir le sens sinon la direction initiale ou, lors de discussions, oblige mes interlocuteurs à se répéter
s'ensuit un simili-chapitre de 5 pages sans le moindre point également, diantre, me dis-je alors, quelle hardiesse il va me falloir acquérir pour confronter ma trop courte attention à cette véritable épreuve littéraire
la curiosité me gagnant rapidement, je feuilletai la chose, action qui confirma mon appréhension, le bouquin ne comporte aucun point, et ce, même à la toute toute fin, pas de point mais pas de majuscule non plus au début des chapitres, vous imaginerez donc que, putain, alors que je comptai meubler mes allocutions sociales, en enrichir l'intérêt afin de briller une nouvelle fois en soirée, je risque fort d'être dans l'incapacité totale de vous raconter quoique ce soit d'autre concernant "Verre Cassé" d'Alain Mabanckou
19 juillet 2010 à 22:08
La BD "De cape et de crocs", au 8e tome, est toujours aussi réjouissante. Les bons mots, les rimes, les belles images... une histoire chevaleresque (le loup espagnol et le renard français) qui part super loin. Un univers avec des monstres, des pirates et un lapin.
Le rêve de gosse continue.
26 septembre 2010 à 12:03
Mais évidemment que c'est bien cette BD !
Du même scénariste il y a Garulfo si tu as manqué la chose (auquel cas tu mérites le fouet).
Et le dessinateur sera de nouveau à Chambéry cette année, je pourrais à nouveau discuter et demander une dédicace.
url : http://www.chamberybd.fr/
28 septembre 2010 à 21:57
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