Pars vite et reviens tard par Fred Vargas
Alors oui c'est un bon polard (les jeunes disent rompol maintenant), avec des personnages que les vieux qualifieraient sûrement de savoureux (les vieux ramènent tout à la bouffe). Mais putain qu'est ce que c'est classique comme roman, y a pas la plus petite dose d'originalité. Le genre à pas du beaucoup progresser au cours des 20 dernières années.
Club Dumas par Arturo Pérez-Reverte
Alors c'est l'histoire d'un chapitre manuscrit d'un roman d'Alexandre Dumas... hmm nan, alors c'est l'histoire d'un livre maudit qui permet d'invoquer le diable, mouais, ou alors l'histoire d'un mercenaire de la bibliophilie chargé d'acheter, vendre, expertiser ou voler des livres. On s'approche. À moins que ce soit l'histoire d'un diable amoureux. Encore une centaine de page et je saurais de quoi ça parlait.
Dernière modification le 01/08/08 à 21:42 par Akshell
J'en suis à la moitié mais c'est bueno. ça se passe dans ce qu'on appelait à l'époque où il fut écrit ( 1903) un asile, avec une galerie de personnages aussi fous ( ou pas) et hétérogènes les uns que les autres, même les psychiatres. ça aterne pas mal entre envolées lyriques et patois, difficile à décrire.
J'ai pas accroché le Fred Vargas au dessus, trop...plat quoi.
Je viens de lire "Les égouts de Los Angeles"
Depuis le temps que je vois Connelly partout, fallait que je teste.
Ben c'est un chouette polar de vacances, ni plus ni moins.
Je viens de finir La Horde du Contrevent (24h d'avion, ça aide) et je confirme tout le bien qu'on peut en lire à droite à gauche. C'est excellemment bien écrit.
Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent.
Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
Chef-d'œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.
Sauf la fin qu'on sent venir à 15 lieux à la ronde.
Du coup, ça m'a un peu gaché tout le reste qui est très plaisant.
Sinon, c'est vrai que c'est plutôt bien écrit et que les personnages sont très chouettes.
kaplan a écrit
Sauf la fin qu'on sent venir à 15 lieux à la ronde.
Du coup, ça m'a un peu gaché tout le reste qui est très plaisant.
Sinon, c'est vrai que c'est plutôt bien écrit et que les personnages sont très chouettes.
Ce n'est pas l'arrivée qui fais l'intérêt de ce livre, mais le récit de tout le chemin parcouru.
Ce bouquin créé son propre univers cohérent, exactement ce que j'adore dans la SF : découvrir un nouveau monde, avec ses paysages, ses religions, ses technologies.
En tout cas, je souhaite bon courage aux éventuel traducteurs! (ceux qui l'ont lu comprendront)