Manque la réponse "Je ne sais pas, ça ne fait pas assez longtemps que je suis arrivé sur cette planète".
Cela étant, j'ai voté "Bon". Ce n'est pas parce que quelques personnes arrivent à foutre le bordel sur la planète qu'il faut condamner la race entière.
Donc, on va vous laisser vivre et attendre de voir...
Kira: Of course not. You're a boy.
05 janvier 2009, 10:11
Le troisième choix ne marche que si la question était : "selon vous, l'homme a-t-il un fond bon ou mauvais ?", non ?
05 janvier 2009, 15:25
CelibatMan a écrit :
Le troisième choix ne marche que si la question était : "selon vous, l'homme a-t-il un fond bon ou mauvais ?", non ?
Plutôt "la femme", je dirais.
(cf la réponse d'Akshell)
05 janvier 2009, 15:30
Pour moi l'humain a un bon fond.
Les emmerdes débutent avec le désir (vouloir ce qu'a l'autre).
07 janvier 2009, 18:22
CAPTN_CAVERN a écrit :
Pour moi l'humain a un bon fond.
Les emmerdes débutent avec le désir (vouloir ce qu'a l'autre).
Article 10.
Kira: Of course not. You're a boy.
07 janvier 2009, 19:48
Je ne pense pas que l'être humain ait un bon fond à cause de la définition judéochrétienne qu'on donne au "bon". Bon, ça veut dire, dans nos sociétés, "bien", et ça parle donc de valeurs. Alors qu'une pomme est bonne pour la santé, si on parle d'un humain, on parlera de son comportement jugé par un certain nombre de règles morales et de valeurs.
Etant donné que le "bon" c'est tout ce qui est (en quelque sorte) contraire à la nature humaine, dans la religion chrétienne, l'être humain est forcément doté d'un mauvais fond.
Mais là encore, c'est simplement à cause d'une définition de "bon" et "mauvais" qui a été détournée par la religion (les religions) dominante(s).
08 janvier 2009, 14:38
CelibatMan a écrit :
Je ne pense pas que l'être humain ait un bon fond à cause de la définition judéochrétienne qu'on donne au "bon". Bon, ça veut dire, dans nos sociétés, "bien", et ça parle donc de valeurs. Alors qu'une pomme est bonne pour la santé, si on parle d'un humain, on parlera de son comportement jugé par un certain nombre de règles morales et de valeurs.
Etant donné que le "bon" c'est tout ce qui est (en quelque sorte) contraire à la nature humaine, dans la religion chrétienne, l'être humain est forcément doté d'un mauvais fond.
Mais là encore, c'est simplement à cause d'une définition de "bon" et "mauvais" qui a été détournée par la religion (les religions) dominante(s).
Pas besoin de religion, de règle morale ou de valeur pour savoir que si tu voles ton prochain c'est mal (tu n'aimerais pas que l'on te le fasse) ni que si tu l'aide, c'est bien (tu aimerais bien qu'on t'aide dans les mêmes conditions).
Kira: Of course not. You're a boy.
08 janvier 2009, 23:57
LeChat, le concept de vol est basé sur le principe de propriété privée. Sans propriété, le vol n'existerait pas. Donc il y a bien une base culturelle à l'origine de cette valeur. Nietzsche dirait qu'il est naturel que revienne au puissant le meilleur morceau. Le commentateur de documentaire animalier dirait que machin a chipé la pomme de bidule. On ne parle de vol qu'en se référant à une société humaine.
Dans l'ancienne Sparte, le vol, tant qu'il n'était pas découvert par sa victime, était encouragé.
09 janvier 2009, 00:34
-voler +frapper
Tu n'as pas compris mon argumentation : c'est bien quand tu aimerais que l'on agisse pareil avec toi, c'est mal quand tu n'aimerais pas.
Et ne va pas me sortir une histoire de sado/maso pour contre argumenter, hein.
Kira: Of course not. You're a boy.
09 janvier 2009, 08:18
Je pige pas trop de quoi tu veux parler. T'es en train d'essayer de me dire que frapper c'est mal ? Et ?
En fait je vois pas en quoi ça invalide le glissement des valeurs dont je parlais. D'ailleurs, c'est une notion que je ne sors pas du cul d'un âne, hein, Nietzsche en parle dans (de mémoire) sa première dissertation dans La Généalogie de la Morale, livre assez génial, d'ailleurs.
En gros, on avait "bon et mauvais", et on a eu un glissement de sens progressif (la faute justement à cette réappropriation judéochrétienne de ces valeurs) vers la notion de "bien et mal" qui a fini par remplacer la première.
Après, un contre exemple comme celui de frapper son prochain ne permet pas de dissocier bien et mal de bon et mauvais, hein, tout comme tuer. Maintenant si on parle de la recherche du plaisir, par contre, on voit bien que ça appartient au "bon" ancien et au "mal" judéochrétien (d'où la réputation sulfureuse dont l'hédonisme a longtemps bénéficié).
Au passage, la culture judéochrétienne a également remplacé le terme de plaisir, à vocation sensuelle, par une autre notion, équivalente mais complètement désincarnée (plus question de plaisir des sens, bien que, et nous sommes d'accord, le plaisir n'est pas qu'un plaisir des sens, il englobe bien plus que ça): la joie. La joie, c'est un peu le plaisir des eunuques s'ils sont dans le coma.
09 janvier 2009, 09:46
Je suis content, ma magie trollienne commence à opérer.
Sinon, à la base ce sondage m'est venu parce que, par nature, je suis plutôt méfiant et ai pour habitude de penser que derrière chaque acte humain, il y a un interêt personnel.
09 janvier 2009, 15:38
Kane_ex-Deus a écrit :
Je suis content, ma magie trollienne commence à opérer.
Sinon, à la base ce sondage m'est venu parce que, par nature, je suis plutôt méfiant et ai pour habitude de penser que derrière chaque acte humain, il y a un interêt personnel.
Bien sur. Même si ça semble "désintéressé" il y a quand même un intérêt. Mais cela peut-être le simple plaisir d'avoir fait quelque chose de bien.
Kira: Of course not. You're a boy.
09 janvier 2009, 19:47
CelibatMan a écrit :
Je pige pas trop de quoi tu veux parler. T'es en train d'essayer de me dire que frapper c'est mal ? Et ?
En fait je vois pas en quoi ça invalide le glissement des valeurs dont je parlais. D'ailleurs, c'est une notion que je ne sors pas du cul d'un âne, hein, Nietzsche en parle dans (de mémoire) sa première dissertation dans La Généalogie de la Morale, livre assez génial, d'ailleurs.
En gros, on avait "bon et mauvais", et on a eu un glissement de sens progressif (la faute justement à cette réappropriation judéochrétienne de ces valeurs) vers la notion de "bien et mal" qui a fini par remplacer la première.
Après, un contre exemple comme celui de frapper son prochain ne permet pas de dissocier bien et mal de bon et mauvais, hein, tout comme tuer. Maintenant si on parle de la recherche du plaisir, par contre, on voit bien que ça appartient au "bon" ancien et au "mal" judéochrétien (d'où la réputation sulfureuse dont l'hédonisme a longtemps bénéficié).
Au passage, la culture judéochrétienne a également remplacé le terme de plaisir, à vocation sensuelle, par une autre notion, équivalente mais complètement désincarnée (plus question de plaisir des sens, bien que, et nous sommes d'accord, le plaisir n'est pas qu'un plaisir des sens, il englobe bien plus que ça): la joie. La joie, c'est un peu le plaisir des eunuques s'ils sont dans le coma.
Pour moi, "bon" c'est faire le bien, "mauvais" c'est faire le mal.
C'est bien quand tu aimerais que l'on agisse pareil avec toi, c'est mal quand tu n'aimerais pas.
Pas besoin de morale, ni de religion.
Je ne vois pas comment l'expliquer autrement. Désolé si tu ne comprends pas ce que je veux expliquer (ça peut venir de moi, hein).
Kira: Of course not. You're a boy.
09 janvier 2009, 19:52
Le problème de l'être humain, c'est en fait qu'il n'a pas de fond.
09 janvier 2009, 23:29
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