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Les conclusions de bouquins qui poutrent

Pour répondre à une question qui me titille soudainement : quels sont les livres que tu as lus et dont l'épilogue t'a donné l'impression d'avoir pris un aller-retour dans la tronche.

Comme ça, je pense à I am legend mais aussi à 1984 d'Orwell.

Sans oublier Animal farm aussi.


Dernière modification le 01/04/08 à 16:21 par SimOOn
mardi
01 avril 2008 à 16:20
 
 

il se passe quoi?


mardi
01 avril 2008 à 16:26
 
 

Moi j'aime pas quand les bouquins se finissent. Surtout après 4000 pages d'aventures et d'intrigues. A chaque fois je déprime et je bois...


mardi
01 avril 2008 à 16:40
 
 

La fin du désert des tartares ( le "héros" se suicide sans avoir rien fait de sa vie, c'est plombant), celle de la recherche de kadath de Lovecraft.


mardi
01 avril 2008 à 17:31
 
 

Kane
#5 Satan m'habite

Dernier bouquin terminé : La horde du contrevent.

résumé
Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont.
Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime.



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mardi
01 avril 2008 à 17:48
 
 

Gatling
#6 Luxator

ADN a écrit
Moi j'aime pas quand les bouquins se finissent. Surtout après 4000 pages d'aventures et d'intrigues. A chaque fois je déprime et je bois...


Pareil, je sombre dans la dépression (jusqu'à ce que je retrouve une autre saga SF de 4000 pages).


mardi
01 avril 2008 à 18:08
 
 

D'une manière générale, les fins de K. Dick poutrent, celle de Substance Mort par exemple, ou même dans les nouvelles. Dans un autre genre, la fin de Des Souris et des Hommes prend bien aux tripes aussi.

Je ne lis pas de grandes sagas mais comme vous, quand un simple roman de 500-600 pages que j'ai dévoré se termine, je suis déprimé...


mardi
01 avril 2008 à 18:14
 
 

Gatling
#8 Luxator

Juste un bon bouquin quoi. Parfois, quand dans un bouquin la fin est bien noire (genre le héros super attachant qui crève), ou très belle et que c'est bien écrit, bah des fois, j'écrase ma larme. Bordage fait de bon bouquins pour ça, les chemins de damas par exemple.

Ouais, en plus d'avoir une grosse pine, une belle gueule, et une vie de dieu de l'olympe, je suis sensible.


Dernière modification le 01/04/08 à 18:27 par Gatling
mardi
01 avril 2008 à 18:26
 
 

J'ai adoré la fin de substance mort, de Dick .
La nuit des temps,aussi.
La fin de l'éternité,d'Asimov : c'est aussi intéressant que fondation,mais en 400 pages...


mercredi
02 avril 2008 à 10:57
 
 

Dableuf a écrit
J'ai adoré la fin de substance mort, de Dick .
La nuit des temps,aussi.
La fin de l'éternité,d'Asimov : c'est aussi intéressant que fondation,mais en 400 pages...


Spoiler : afficher/masquer


(Mais j'avoue que j'avais bien aimé "La nuit des temps").


mercredi
02 avril 2008 à 13:21
 
 

Gingembre
#11 Affreudisiaque

100 ans de solitude.
Après avoir refermé le bouquin, j'étais vidé. Pas de retournement incroyable de situation, mais c'est juste magnifique.
La dernière phrase est carrément sublime :

Mais avant d'arriver au vers final, il avait déjà compris qu'il ne sortirait jamais de cette chambre, car il était dit que la cité des miroirs (ou des mirages) serait rasée par le vent et bannie de la mémoire des hommes à l'instant où Aureliano Babilonia achèverait de déchiffrer les parchemins, et que tout ce qui y était écrit demeurait depuis toujours et resterait à jamais irrépétible, car aux lignées condamnées à cent ans de solitudes, il n'était pas donné sur terre de seconde chance.


mercredi
02 avril 2008 à 13:54
 
 

kaplan
#12 Joe Le Mérou

Le fin de 1984 est effectivement glacante.
Bien desesperante aussi est celle de "pas de fleurs pour algernon brown", un autre tres beau bouquin...
La fin du "Cavalier Suedois" est tres dure, aussi.

M enfin, en matiere de fin qui dechire ta maman, il me semble que l on a jamais fait mieux que celle du "Dormeur du Val"
(oui, je sais, ca fait vieux con. M en fous, chuis chauve)


samedi
05 avril 2008 à 12:03
 
 


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