J'ai lu dans le canard que les négociations n'avaient même pas commencé lorsque RB avait annoncé au JT l'annulation de la commande.

je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas de tout étonné. C'est limite je m'attendais à ça, en fait

CaptNCook a écrit :
J'ai lu dans le canard que les négociations n'avaient même pas commencé lorsque RB avait annoncé au JT l'annulation de la commande.

C'est louche qu'elle puisse se décommander comme ça, au tout dernier moment, surtout pour un stock aussi énorme.

En plus, en supposant que c'est vrai, ça n'ait jamais rien d'autre que refiler le bébé : les labos seront ravis d'apprendre qu'ils ne pourront finalement pas vendre près de 50 millions de doses déjà produites (donc qui ont déjà coûté).

Bah ils préfèrent sans doute plus ou moins s'écraser histoire de pas froisser un de ses gros pigeons clients.

Le canard publie un extrait de la lettre envoyé à GSK le 4 janvier 2010 (ils ont aussi celle de Novartis) qui "[supprime] la commande à hauteur de 32 millions de doses" et la lettre précise "Nous sommes à votre disposition pour envisager avec vous les conséquences de cette modification du marché ainsi notifiée pour motif d'intérêt général". Et d'après un porte parole du labo Novartis (7 millions de dos à décommander), "Aucune renégociation n'a lieu actuellement".

Sur France Inter, un médecin expliquait que le "sans contrepartie" du gouvernement signifiait en fait "sans contreparties visibles" et qu'en réalité il était probable qu'en jouant sur les dates de mises sur le marché et/ou l'autorisation de commercialiser certains produits, le gouvernement aie pu compenser les pertes engendrées par l'annulation de la commande. Il précisait que pour certains médicaments, le prix d'un jour de retard à la mise sur le marché pouvait se chiffrer en millions d'euros.