Le Darkness
C'est avec un certain apriori que j'ai acheté The Darkness ce matin au méga surcouf de Mérignac. En fait, je me rend compte que je deviens de plus en plus difficile en matière de jeu. Il faut impérativement que j'arrive à m'immerger dans une trame, une histoire, un environnement graphique respectant une certaine cohérence. Des personnages crédibles et attachants, des graphismes soignés, de la musique de bonne facture, bref, il faut que le charme opère rapidement !
Je m'attendais donc à un jeu bourrin et sans saveur (à la mode Next Gen) mais assez jouissif : Starbreeze Studios a quand même pondu un des meilleurs FPS de tous les temps. Et là surprise, il me semble être tombé sur "LA" perle rare... Je ne saurais pas expliquer exactement ce qui m'est arrivé le jour de mes 21 ans, ni ce que veut cette force en moi ou ce qu'elle me fait faire. L'excitation que me procure ce pouvoir malsain me pousse à prendre la vie de chaque être qui se trouve à proximité de moi et à rechercher l'obscurité ... L'obscurité me rend plus fort et plus puissant, mais quand la lumière revient, je me sens sale. Sale et effrayé. Mais cette puissance nouvelle ne cesse de m'appeler, de m'inciter à plonger dans les ténèbres pour pouvoir s'emparer de moi.
C'est avec un certain apriori que j'ai acheté The Darkness ce matin au méga surcouf de Mérignac. En fait, je me rend compte que je deviens de plus en plus difficile en matière de jeu. Il faut impérativement que j'arrive à m'immerger dans une trame, une histoire, un environnement graphique respectant une certaine cohérence. Des personnages crédibles et attachants, des graphismes soignés, de la musique de bonne facture, bref, il faut que le charme opère rapidement !
Je m'attendais donc à un jeu bourrin et sans saveur (à la mode Next Gen) mais assez jouissif : Starbreeze Studios a quand même pondu un des meilleurs FPS de tous les temps. Et là surprise, il me semble être tombé sur "LA" perle rare...
Tout commence par une cinématique assez sympa, nous mettant bien dans l'ambiance, ou un fou furieux (accompagné de ses deux acolytes) conduis une voiture dans un tunnel exigu ... Carambolages à répétitions, tirs groupés contre les forces de police, accidents, et fin de course au bout de la route inachevée, ça va de soi.
Le jeu démarre. Deux calibres en poche, il va falloir aller tirer les oreilles de quelques ouvriers et de leur contremaître. Il faut dire que de nos jours, on ne rigole pas vraiment dans le bâtiment. Ça défouraille pas mal en fait. Le système de visée est assez sympathique. Il se déplace automatiquement sur les attaquants lorsque ceux ci sont juste à proximité du pointeur laser (c'est quand même appréciable, la jouabilité est très bonne même avec une manette X360, je tiens à le préciser).
Entrée du cimetière de Trinity : ça flingue à tout va ... Et vas y que je te mouline du costard trois pièces façon John Woo. Arrive alors l'inévitable, une sale bestiole prend possession du corps du personnage central (allez savoir pourquoi ?) qui se retrouve affublé de deux énormes Tantes Acule permettant d'exterminer le quidam lambda et par la même occasion de lui becter le coeur.
Je continue un peu interloqué, mais soit, je trouve ça plutôt marrant. Appels de Darklings, des démons que l'on peut contrôler à loisir (indispensables dans certains niveaux comme par exemple pour déplacer une voiture qui bloque l'accès de la sortie du cimetière de trinity), ombre rampante (un éclaireur capable d'attaquer vos ennemies discrètement), bref ça me plait bien ...
Suite de l'aventure, le passage dans le métro ! C'est étonnant de réalisme. Les graphismes sont superbes. Des SDF (probablement des habitants de Bombay), des punks, des affiches et murs plus vrais que nature, je me suis même surpris à mater des clips vidéos (en images réelles) à coté d'un clodo qui a posé sa TV dans un sale caddy entouré de carton ... Je file un coup de main à "l'harmonica", un vieil homme gagnant sa vie grâce à son instrument au bas de l'escalier de Chinatown (dialogues priceless).
Mission suivante (toujours avec la mafia aux fesses, je ne dévoile rien de l'intrigue comme vous pouvez le constater) : rejoindre sa copine dans son appartement. Flingues, Darkness, vas y que je fais le ménage dans la ville.
Soudain, en haut d'un immeuble, une voix ! C'est Jenny (la Co-Pine, lol, en question). Appart 11. Elle attend avec un gâteau d'anniversaire, vous invite sur le canapé pour regarder la télévision (un vieux truc style "la petite maison dans la prairie") et là c'est le drame !
Elle vous prend dans ses bras et vous embrasse, ferme la fenêtre parce qu'il fait froid, se blottit contre vous (la caméra bouge, fixe le regard de la jeune fille et se tourne à nouveau vers la TV, hallucinant). Tiens, un téléphone, je vais passer des coups de fils histoire de connaître la prochaine mission ou de débloquer des trucs (chpasquoi)...
J'en suis là pour l'instant, c'est à dire pas très loin en fait. Mais je ressens la même excitation (ZOOPHILE ! Ne cherchez pas à comprendre, c'est un mot clé pour le référencement) que lorsque j'ai démarré Vampire Bloodlines, FarCry, NOLF, The Nomad Soul ou plus loin dans le temps KingPin (dans des styles bien différents)...
Il a quelque chose ce jeu, quelque chose que l'on trouve rarement dans d'autres titres (à mon avis, je précise) ...
Ps : Fais pas chier Ouamdu, je ne suis pas un pro du jeu vidéo ;)
(je préfère prendre les devants au cas où)
Luxator