King Kong
article de Maverick
, publié le 11 février 2006 à 14:30
C'est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu'en-dira-t-on.
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu de nommer ici...
Gare au gorille !... Exclusif, le synopsis de Peter Jackson (traduit) :
Découpage du film en trois parties :
- comique, posage de l’histoire, découverte des personnages, mise en place de l’intrigue, développement de la curiosité du spectateur.
Jusqu’au brouillard
- bon petit pigmés, action, action, action, king kong bien élevé fait rire le spectateur pas très malin, action, action, sacrifice inutile, action, ralenti, musique triste, musique d’action, action, bravoure, action, traitrise, amour, action, action, traitrise.
Du débarquement à kong qui tombe dans les vapes
- les-humains-ils-sont-méchants-quand-meme, remise en question sur fond de rhétorique homérienne et reprise du problème générique de la philanthropie multi facette. Action, action, action, action. Prise de conscience sur de son appartenance humaine, idée du sacrifice afin d’expier ses fautes, action, action, action, pause tendresse, action, action. Tristesse, retour sur l’humanisme trahit par l’homme par la métaphore de l’animal flasque. Phrase philosophique, générique.
Jusqu'à la fin
Introduction et mise en bouche
Je dois l’avouer, depuis « braindead » et la fabuleuse « Paquita Maria Sanchez », oh trahison, je n’ai plus pris de plaisir à suivre les films de Peter Jackson. La trilogie du seigneur des anneaux m’a laissé de marbre après le formidable souvenir qu’avaient fait germer les livres dans ma petite tête d’adolescent quelques années auparavant. Ainsi, j’arrivai dans la salle avec peu d’espoir, peu d’alcool dans le sang, mais bien accompagné.
Le film débute, aïe, Jack Black, ca commence bien. Lui je ne peux pas le voir en règle général, et ca ne s’est pas amélioré depuis Rock Academy. Bref passons. Le film commence donc par un retour sur la GRANDE CRISE (je le mets en majuscule). Crise qui fut terrible, on le voit tout de suite, et là Peter Jackson a voulu taper dans le réalisme absolu car les actrices sont anorexiques. On cerne immédiatement le côté fourbe du metteur en scène Carl Denham, qui représente le méchant-mais-gentil-mais-méchant-mais-gentil-mais…
Bref une première partie sympathique, qui n’évite pas les clichés retravaillés à la sauce 21è siècle.
(Car il faut bien être conscient, que ce que l’on voit comme clichés, ou plutôt les scènes que Jackson récupère et présente comme clichés, n’étaient à l’époque, à la réalisation du premier film, qu’une transposition des habitudes de vie occidentales du début du 20è siècle, ce qui créée une disparité que je n’aime pas particulièrement. J’ai souvent l’impression d’un détournement de l’histoire, avec des clichés qui ne sont présents que dans le but de rendre crédibles ces remaniements. Je me comprends.)
A Team
Le voyage en bateau permet de découvrir les personnages qui doivent se trouver dans un film américain. Par ordre d’apparition :
- le gentil noir, qui est dur mais juste.
- Le jeune, défavorisé, qui doit lire pour s’en sortir.
- Le capitaine, dur, fier, courageux, et habile à la mitrailleuse en chute libre.
- L’équipage, n’a pas inventé le fil à couper le beurre, mais fort sympathique, de bons marins, durs, mais justes.
- L’acteur, rigolol, qui est dur, mais lâche.
- L’écrivain, poète, vit d’illusions et croit en sa passion, le théâtre. On découvre également, au hasard d’une sortie des WC, son autre passion, la musculation.
- Le méchant, qui est victime de son caractère, et que l’on prend en pitié lorsqu’il remet en question son abject comportement à l’aide de monologues teintés de philosophie, de théologie et sciences humaines. Il est aussi capable de convaincre à commettre les plus vils actes.
(L’avez-vous remarqué, l’équipage est scandinave.)
Tou'ne a gauche pat'won!
N’écoutant pas les conseils justes, prodigués par le gentil noir, qui est dur mais juste, le capitaine s’entête à vouloir poursuivre sa route. Et, tout comme dans ces minutes d’apothéose, qui resteront dans l’Histoire comme une scène multi facette qui sait mêler « drame, amour et arts avec brio », qui n’est autre que le crache du Titanic sur la méchante dame nature, le bateau se heurte violemment contre les rochers et la vigie se cramponne « dur dur ouille ouille ouille ».
A ce stade du film, vous pourrez remarquer à quel point la manœuvrabilité du bateau est ridicule, en particulier lors de la marche arrière après la première collision, et également l’impression de décousu que donnent les conditions de navigation, qui vont du tsunami à la vaguelette de Saint-Pierre-la-Meuse.
Le drame
Nous y sommes donc, l’île à la muraille de chine (mais de quoi peut-on bien vouloir se protéger avec un tel engin OH MON DIEUUUUUUUUUUU !?!?!?).
Mené par son avidité sans borne, Jack Black, alias Carl Denham, vole une barque, et vogue vers l’île.
Ici commence la seconde partie du film, qui a du coûter les deux tiers du budget, car il s’agit de scènes d’action, une surenchère permanente d’action, des scènes d’action qui vont toujours plus vite, auxquelles on comprend toujours moins de chose, durant lesquelles la caméra tremble toujours plus, et où il y a toujours plus de tyrannosaures.
Dédé, cinéaste
« Vraiment ça c’est du cinéma poulette, je n’ai pas regretté une seconde de ces passages, putain, ca c’est du cinéma ! » Euh oui, c’est un point de vue. Pour ma part, j’ai hésité entre un sommeil rapide, me casser, ou éteindre mon cerveau qui souffrait beaucoup. Ces scènes, interminables, qui se suivent, qui se ressemblent, et qui n’impressionnent plus par faute d’un toujours plus de n’importe quoi, m’ont rappelé la douloureuse expérience de « Matrix 2, la révélation de la machine qui pense plus que le spectateur », par son contenu vide, ses personnages vides, ses scènes vides, ses sentiments vides, ses textes vides, et une caméra qui seeeecccouuuueeennntttt beaucoup, et qui finalement n’apportent rien, surtout pas de plaisir.
Les scènes sont faciles à classer :
- les aborigènes attaquent. Les aborigènes sont des êtres humains qui grognent, tremblent, sont hideux, ont peur, écrasent des têtes sur les pierres ( ?!?) et entrent en trance sans cesse. « Mon dieu, ce sont des communistes ! » Me direz-vous, et non, ce sont les fameux Jacksorigènes. Ils sont armées de lances, sont en surnombre, tuent deux personnes (« les bénéfices du film reviendront à sa veuve blablabla », aurez-vous deviné qui est le méchant ?) et disparaissent en quelques minutes pour ne plus les revoir pour le reste du film. « MAIS C’EST UN GENOCIDE. » s’est exclamé un ami altermondialiste.
- Kong affronte les tyrannosaures. Ce ne sont pas un, pas deux, mais bien TROIS tyrannosaures, qui n’hésitent pas à délaisser une demie tonne de viande représentée par un gros reptile pour risquer leur vie dans une chasse sans fin (pour le spectateur) afin d’attraper trente kilos d’os en jupette. Je tiens particulièrement à souligner la philosophie du tyrannosaure, qui même à 50 mètres du sol, accroché à des lianes, ne pensera qu’à ces quelques kilos.
- Les chauves-souris attaquent. On remarque que ces chauves-souris, qui devaient vivre avec king kong, depuis quelques centaines d’années, décident subrepticement de s’attaquer à lui d’une commune entente. Encore des communistes.
- La course avec les diplodocus et raptor. Je passe.
- Kong vs groupe d’expédition et insectes divers. J’ai été étonné de la longévité de Hayes pour un film d’action américain, j’attendais qu’il se sacrifie lors du passage chez les aborigènes, et pouf, voilà que ca sort : « Tiens un singe de vingt mètres de haut, je suis le gentil noir, dur mais juste, je dois l’affronter. » La scène la plus pathétique, avec des sacrifices qui ne servent à rien, des scènes pseudo héroïques, des incohérences par dizaines (il y a huit cents insectes puis zero, je t’épouille au lance-roquettes, je vous ai entendu crier du bateau alors je suis venu vous sauver,…).
- Kong vs l’industrie pharmaceutique. Kong se fait capturer après une scène parfaite, mêlant réalisme, efficacité, sobriété, amour, héroïsme, sentiments, et désillusion.
Prostitution animalière
De retour à New-York, le méchant use de la bête afin de briller envers ses pairs. Photos, artistes, coke et célébrités composent ce menu. Puis Kong s’échappe, et là, course poursuite (ah tiens ?) dans New-York, avec l’armée qui devait être en poste autour de « Ground Zero ». Une petite scène de tendresse et d’innocence au bord d’un lac, que l’on aime tous, et hop, tu grimpes sur la plus haute tour, tu regardes le coucher de soleil (larmes), le baron rouge débarque, pan pan pan, boum.
Où l'on détrône Nietzsche
Kong est mort, phrase philosophique : « la bête après avoir vu une myriade de soleils couchants de la brume hydillique et grotesque de la belle avait de cesse de se soudoyer en larmes poétiques et discrètes du cyclimse de ne plus refléter la bête, ou bien ! ». Merci c’est dans la boîte.
"mé ta rien compri !!!"
Bien sûr, je juge, je suis injuste, je n’ai, dans cette tirade, évidemment pas pris en compte « que ce sera mieux avec les 30 heures supplémentaires disponibles sur les 74 DVD de l’édition mega-collector avec un doigt du réalisateur et commentée par Peter Jackson himself ». Là-dessus, je n’ai aucun doute.
Awards
Prix de la meilleure scène : La victoire sur les insectes.
Prix du meilleur acteur : Kong (c’est pour dire)
Prix de la meilleure actrice : Ann Darrow, qui ne couche pas le premier soir.
Photos originales
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu'en-dira-t-on.
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu de nommer ici...
Gare au gorille !... Exclusif, le synopsis de Peter Jackson (traduit) :
Découpage du film en trois parties :
- comique, posage de l’histoire, découverte des personnages, mise en place de l’intrigue, développement de la curiosité du spectateur.
Jusqu’au brouillard
- bon petit pigmés, action, action, action, king kong bien élevé fait rire le spectateur pas très malin, action, action, sacrifice inutile, action, ralenti, musique triste, musique d’action, action, bravoure, action, traitrise, amour, action, action, traitrise.
Du débarquement à kong qui tombe dans les vapes
- les-humains-ils-sont-méchants-quand-meme, remise en question sur fond de rhétorique homérienne et reprise du problème générique de la philanthropie multi facette. Action, action, action, action. Prise de conscience sur de son appartenance humaine, idée du sacrifice afin d’expier ses fautes, action, action, action, pause tendresse, action, action. Tristesse, retour sur l’humanisme trahit par l’homme par la métaphore de l’animal flasque. Phrase philosophique, générique.
Jusqu'à la fin
Introduction et mise en bouche
Je dois l’avouer, depuis « braindead » et la fabuleuse « Paquita Maria Sanchez », oh trahison, je n’ai plus pris de plaisir à suivre les films de Peter Jackson. La trilogie du seigneur des anneaux m’a laissé de marbre après le formidable souvenir qu’avaient fait germer les livres dans ma petite tête d’adolescent quelques années auparavant. Ainsi, j’arrivai dans la salle avec peu d’espoir, peu d’alcool dans le sang, mais bien accompagné.
Le film débute, aïe, Jack Black, ca commence bien. Lui je ne peux pas le voir en règle général, et ca ne s’est pas amélioré depuis Rock Academy. Bref passons. Le film commence donc par un retour sur la GRANDE CRISE (je le mets en majuscule). Crise qui fut terrible, on le voit tout de suite, et là Peter Jackson a voulu taper dans le réalisme absolu car les actrices sont anorexiques. On cerne immédiatement le côté fourbe du metteur en scène Carl Denham, qui représente le méchant-mais-gentil-mais-méchant-mais-gentil-mais…
Bref une première partie sympathique, qui n’évite pas les clichés retravaillés à la sauce 21è siècle.
(Car il faut bien être conscient, que ce que l’on voit comme clichés, ou plutôt les scènes que Jackson récupère et présente comme clichés, n’étaient à l’époque, à la réalisation du premier film, qu’une transposition des habitudes de vie occidentales du début du 20è siècle, ce qui créée une disparité que je n’aime pas particulièrement. J’ai souvent l’impression d’un détournement de l’histoire, avec des clichés qui ne sont présents que dans le but de rendre crédibles ces remaniements. Je me comprends.)
A Team
Le voyage en bateau permet de découvrir les personnages qui doivent se trouver dans un film américain. Par ordre d’apparition :
- le gentil noir, qui est dur mais juste.
- Le jeune, défavorisé, qui doit lire pour s’en sortir.
- Le capitaine, dur, fier, courageux, et habile à la mitrailleuse en chute libre.
- L’équipage, n’a pas inventé le fil à couper le beurre, mais fort sympathique, de bons marins, durs, mais justes.
- L’acteur, rigolol, qui est dur, mais lâche.
- L’écrivain, poète, vit d’illusions et croit en sa passion, le théâtre. On découvre également, au hasard d’une sortie des WC, son autre passion, la musculation.
- Le méchant, qui est victime de son caractère, et que l’on prend en pitié lorsqu’il remet en question son abject comportement à l’aide de monologues teintés de philosophie, de théologie et sciences humaines. Il est aussi capable de convaincre à commettre les plus vils actes.
(L’avez-vous remarqué, l’équipage est scandinave.)
Tou'ne a gauche pat'won!
N’écoutant pas les conseils justes, prodigués par le gentil noir, qui est dur mais juste, le capitaine s’entête à vouloir poursuivre sa route. Et, tout comme dans ces minutes d’apothéose, qui resteront dans l’Histoire comme une scène multi facette qui sait mêler « drame, amour et arts avec brio », qui n’est autre que le crache du Titanic sur la méchante dame nature, le bateau se heurte violemment contre les rochers et la vigie se cramponne « dur dur ouille ouille ouille ».
A ce stade du film, vous pourrez remarquer à quel point la manœuvrabilité du bateau est ridicule, en particulier lors de la marche arrière après la première collision, et également l’impression de décousu que donnent les conditions de navigation, qui vont du tsunami à la vaguelette de Saint-Pierre-la-Meuse.
Le drame
Nous y sommes donc, l’île à la muraille de chine (mais de quoi peut-on bien vouloir se protéger avec un tel engin OH MON DIEUUUUUUUUUUU !?!?!?).
Mené par son avidité sans borne, Jack Black, alias Carl Denham, vole une barque, et vogue vers l’île.
Ici commence la seconde partie du film, qui a du coûter les deux tiers du budget, car il s’agit de scènes d’action, une surenchère permanente d’action, des scènes d’action qui vont toujours plus vite, auxquelles on comprend toujours moins de chose, durant lesquelles la caméra tremble toujours plus, et où il y a toujours plus de tyrannosaures.
Dédé, cinéaste
« Vraiment ça c’est du cinéma poulette, je n’ai pas regretté une seconde de ces passages, putain, ca c’est du cinéma ! » Euh oui, c’est un point de vue. Pour ma part, j’ai hésité entre un sommeil rapide, me casser, ou éteindre mon cerveau qui souffrait beaucoup. Ces scènes, interminables, qui se suivent, qui se ressemblent, et qui n’impressionnent plus par faute d’un toujours plus de n’importe quoi, m’ont rappelé la douloureuse expérience de « Matrix 2, la révélation de la machine qui pense plus que le spectateur », par son contenu vide, ses personnages vides, ses scènes vides, ses sentiments vides, ses textes vides, et une caméra qui seeeecccouuuueeennntttt beaucoup, et qui finalement n’apportent rien, surtout pas de plaisir.
Les scènes sont faciles à classer :
- les aborigènes attaquent. Les aborigènes sont des êtres humains qui grognent, tremblent, sont hideux, ont peur, écrasent des têtes sur les pierres ( ?!?) et entrent en trance sans cesse. « Mon dieu, ce sont des communistes ! » Me direz-vous, et non, ce sont les fameux Jacksorigènes. Ils sont armées de lances, sont en surnombre, tuent deux personnes (« les bénéfices du film reviendront à sa veuve blablabla », aurez-vous deviné qui est le méchant ?) et disparaissent en quelques minutes pour ne plus les revoir pour le reste du film. « MAIS C’EST UN GENOCIDE. » s’est exclamé un ami altermondialiste.
- Kong affronte les tyrannosaures. Ce ne sont pas un, pas deux, mais bien TROIS tyrannosaures, qui n’hésitent pas à délaisser une demie tonne de viande représentée par un gros reptile pour risquer leur vie dans une chasse sans fin (pour le spectateur) afin d’attraper trente kilos d’os en jupette. Je tiens particulièrement à souligner la philosophie du tyrannosaure, qui même à 50 mètres du sol, accroché à des lianes, ne pensera qu’à ces quelques kilos.
- Les chauves-souris attaquent. On remarque que ces chauves-souris, qui devaient vivre avec king kong, depuis quelques centaines d’années, décident subrepticement de s’attaquer à lui d’une commune entente. Encore des communistes.
- La course avec les diplodocus et raptor. Je passe.
- Kong vs groupe d’expédition et insectes divers. J’ai été étonné de la longévité de Hayes pour un film d’action américain, j’attendais qu’il se sacrifie lors du passage chez les aborigènes, et pouf, voilà que ca sort : « Tiens un singe de vingt mètres de haut, je suis le gentil noir, dur mais juste, je dois l’affronter. » La scène la plus pathétique, avec des sacrifices qui ne servent à rien, des scènes pseudo héroïques, des incohérences par dizaines (il y a huit cents insectes puis zero, je t’épouille au lance-roquettes, je vous ai entendu crier du bateau alors je suis venu vous sauver,…).
- Kong vs l’industrie pharmaceutique. Kong se fait capturer après une scène parfaite, mêlant réalisme, efficacité, sobriété, amour, héroïsme, sentiments, et désillusion.
Prostitution animalière
De retour à New-York, le méchant use de la bête afin de briller envers ses pairs. Photos, artistes, coke et célébrités composent ce menu. Puis Kong s’échappe, et là, course poursuite (ah tiens ?) dans New-York, avec l’armée qui devait être en poste autour de « Ground Zero ». Une petite scène de tendresse et d’innocence au bord d’un lac, que l’on aime tous, et hop, tu grimpes sur la plus haute tour, tu regardes le coucher de soleil (larmes), le baron rouge débarque, pan pan pan, boum.
Où l'on détrône Nietzsche
Kong est mort, phrase philosophique : « la bête après avoir vu une myriade de soleils couchants de la brume hydillique et grotesque de la belle avait de cesse de se soudoyer en larmes poétiques et discrètes du cyclimse de ne plus refléter la bête, ou bien ! ». Merci c’est dans la boîte.
"mé ta rien compri !!!"
Bien sûr, je juge, je suis injuste, je n’ai, dans cette tirade, évidemment pas pris en compte « que ce sera mieux avec les 30 heures supplémentaires disponibles sur les 74 DVD de l’édition mega-collector avec un doigt du réalisateur et commentée par Peter Jackson himself ». Là-dessus, je n’ai aucun doute.
Awards
Prix de la meilleure scène : La victoire sur les insectes.
Prix du meilleur acteur : Kong (c’est pour dire)
Prix de la meilleure actrice : Ann Darrow, qui ne couche pas le premier soir.
Photos originales
article de Maverick — publié le 11 février 2006 à 14:30
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