Film : Monster
article de Niourk
, publié le 10 février 2006 à 00:29
Monster a le mérite de porter un titre qui ne reflète pas le vrai dedans du film. Basé sur l'histoire vraie d'une des premières « serial killeuse » répertoriée au Pays de la Liberté, Aileen Wuornos, Monster retrace la descente aux enfers de cette femme pour qui le bonheur n'est qu'un mot répertorié en B dans le dictionnaire. Pourrait-on même parler de descente aux enfers lorsque on était déjà au fond à la naissance? Violée à 8 ans, prostituée depuis ses 13 ans, bêta testeuse de Daïkatana... bref il faut avoir le moral ou carburer au taz pour attaquer le visionage de ce film.
Aileen Wuornos (Charlize Theron) n'est qu'une vagabonde faisant le tapin au bord des routes lorsqu'elle échoue un jour dans un coin paumé (Michigan ? Idaho ? je sais plus). Un soir, elle compte bien sur l'ami Gnole pour oublier sa condition de paumée, le hasard faisant que le point de rendez-vous avec cet ami se fait dans un rade gay tout pourri. C'est dans ce cadre romantique qu'elle est accostée par Selby (Christina Ricci), jeune innocente en conflit avec ses vieux, accessoirement homosexuelle face à la rigidité d'une famille bigote. Les deux femmes se lient d'amitié malgré la misanthropie exacerbée d'Ailleen qui, refrénant à son insu une lichette d'espoir, retrouve foi en l'amour dans les bras de cette jeunette paumée, seule à estimer un tant soi peu cette femme que le monde entier dénigre.
L'amour donne des ailes, Aileen se prend à faire des projets : un job, un toit... elle se met en quête de stabilité mais la réalité des choses lui revient en pleine gueule : aux yeux du monde, elle n'est qu'une pute et restera une pute. Tout pas comme Jésus, elle recoit une gifle mais decide de répliquer avec des pains. Du genre 44 Magnum dans le paletot de ses clients furtifs. Ce qui la mènera droit à la veuve 100000volt. Ainsi sonnera le glas d'une femme au destin gravé dans la merde. Monster a le mérite de porter un titre qui ne reflète pas le vrai dedans du film. Basé sur l'histoire vraie d'une des premières « serial killeuse » répertoriée au Pays de la Liberté, Aileen Wuornos, Monster retrace la descente aux enfers de cette femme pour qui le bonheur n'est qu'un mot répertorié en B dans le dictionnaire. Pourrait-on même parler de descente aux enfers lorsque on était déjà au fond à la naissance? Violée à 8 ans, prostituée depuis ses 13 ans, bêta testeuse de Daïkatana... bref il faut avoir le moral ou carburer au taz pour attaquer le visionage de ce film.
Aileen Wuornos (Charlize Theron) n'est qu'une vagabonde faisant le tapin au bord des routes lorsqu'elle échoue un jour dans un coin paumé (Michigan ? Idaho ? je sais plus). Un soir, elle compte bien sur l'ami Gnole pour oublier sa condition de paumée, le hasard faisant que le point de rendez-vous avec cet ami se fait dans un rade gay tout pourri. C'est dans ce cadre romantique qu'elle est accostée par Selby (Christina Ricci), jeune innocente en conflit avec ses vieux, accessoirement homosexuelle face à la rigidité d'une famille bigote. Les deux femmes se lient d'amitié malgré la misanthropie exacerbée d'Ailleen qui, refrénant à son insu une lichette d'espoir, retrouve foi en l'amour dans les bras de cette jeunette paumée, seule à estimer un tant soi peu cette femme que le monde entier dénigre.
L'amour donne des ailes, Aileen se prend à faire des projets : un job, un toit... elle se met en quête de stabilité mais la réalité des choses lui revient en pleine gueule : aux yeux du monde, elle n'est qu'une pute et restera une pute. Tout pas comme Jésus, elle recoit une gifle mais decide de répliquer avec des pains. Du genre 44 Magnum dans le paletot de ses clients furtifs. Ce qui la mènera droit à la veuve 100000volt. Ainsi sonnera le glas d'une femme au destin gravé dans la merde.
Monster aurait merité de s'appeller Monsters. On réalise vite que l'enfer c'est les autres (merci JP), et que Wuornos que l'on présente comme serial killeuse n'a comme quotidien que celui de faire face à l'humanité tout entière. Bien sûr on pourra pleurnicher sur le côté manichéen du film, la paumée vs le Monde, mais force est de constater que l'on ressent de l'amertume et de la compassion envers cette femme. Ce qui est le plus étouffant dans ce film c'est l'impression d'être jeté dans un puit de 100m de profondeur où l'on a retiré la corde : on essaie de remonter mais on fini toujours par se casser la gueule. Le choix des décors (chambre de motel, voiture, motel, voiture, motel...) très très pas varié renforce le sentiment d'un univers etriqué dont les personnages auront du mal à s'évader.
Niveau interprétation on est scotché par la gueule ravagée de Charlize Theron. Dents grisées, grain de peau pas très « l'Oreal compliant », plus de sourcils, hygiène pas très hygiénique, cellulite, la mère Theron s'est pas foutue de notre gueule niveau investissement personnel (elle a coproduit en même temps). Mais on est encore plus bluffé par la gestuelle et le comportement vulgaire, violent et desabusé qui achève de crédibiliser un jeu d'acteur époustouflant. Bref, Charlize, arrête de faire des pub à la con et joue plus souvent comme ça.
Christina Ricci est également convaincante (faut dire que vu le poids lourd en face, dur dur de s'imposer), plus légère, mais attachante en innocente gay en quête de bonheur. Et puis bon, elle est vraiment pas vilaine (meme avec quelques kilos en rab).
Bref je ne discuterai pas lacunes de réalisation, travelling foireux tout ça, parce que j'y connais rien (message perso : "Kubrick, je te merde"), mais c'est un film à voir pour son jeu d'acteur, sa véracité dans sa description du statut des parias dans la société... Bref, allez-y ne serait-ce que pour vous décharger de votre trop plein de bonheur.
Aileen Wuornos (Charlize Theron) n'est qu'une vagabonde faisant le tapin au bord des routes lorsqu'elle échoue un jour dans un coin paumé (Michigan ? Idaho ? je sais plus). Un soir, elle compte bien sur l'ami Gnole pour oublier sa condition de paumée, le hasard faisant que le point de rendez-vous avec cet ami se fait dans un rade gay tout pourri. C'est dans ce cadre romantique qu'elle est accostée par Selby (Christina Ricci), jeune innocente en conflit avec ses vieux, accessoirement homosexuelle face à la rigidité d'une famille bigote. Les deux femmes se lient d'amitié malgré la misanthropie exacerbée d'Ailleen qui, refrénant à son insu une lichette d'espoir, retrouve foi en l'amour dans les bras de cette jeunette paumée, seule à estimer un tant soi peu cette femme que le monde entier dénigre.
L'amour donne des ailes, Aileen se prend à faire des projets : un job, un toit... elle se met en quête de stabilité mais la réalité des choses lui revient en pleine gueule : aux yeux du monde, elle n'est qu'une pute et restera une pute. Tout pas comme Jésus, elle recoit une gifle mais decide de répliquer avec des pains. Du genre 44 Magnum dans le paletot de ses clients furtifs. Ce qui la mènera droit à la veuve 100000volt. Ainsi sonnera le glas d'une femme au destin gravé dans la merde. Monster a le mérite de porter un titre qui ne reflète pas le vrai dedans du film. Basé sur l'histoire vraie d'une des premières « serial killeuse » répertoriée au Pays de la Liberté, Aileen Wuornos, Monster retrace la descente aux enfers de cette femme pour qui le bonheur n'est qu'un mot répertorié en B dans le dictionnaire. Pourrait-on même parler de descente aux enfers lorsque on était déjà au fond à la naissance? Violée à 8 ans, prostituée depuis ses 13 ans, bêta testeuse de Daïkatana... bref il faut avoir le moral ou carburer au taz pour attaquer le visionage de ce film.
Aileen Wuornos (Charlize Theron) n'est qu'une vagabonde faisant le tapin au bord des routes lorsqu'elle échoue un jour dans un coin paumé (Michigan ? Idaho ? je sais plus). Un soir, elle compte bien sur l'ami Gnole pour oublier sa condition de paumée, le hasard faisant que le point de rendez-vous avec cet ami se fait dans un rade gay tout pourri. C'est dans ce cadre romantique qu'elle est accostée par Selby (Christina Ricci), jeune innocente en conflit avec ses vieux, accessoirement homosexuelle face à la rigidité d'une famille bigote. Les deux femmes se lient d'amitié malgré la misanthropie exacerbée d'Ailleen qui, refrénant à son insu une lichette d'espoir, retrouve foi en l'amour dans les bras de cette jeunette paumée, seule à estimer un tant soi peu cette femme que le monde entier dénigre.
L'amour donne des ailes, Aileen se prend à faire des projets : un job, un toit... elle se met en quête de stabilité mais la réalité des choses lui revient en pleine gueule : aux yeux du monde, elle n'est qu'une pute et restera une pute. Tout pas comme Jésus, elle recoit une gifle mais decide de répliquer avec des pains. Du genre 44 Magnum dans le paletot de ses clients furtifs. Ce qui la mènera droit à la veuve 100000volt. Ainsi sonnera le glas d'une femme au destin gravé dans la merde.
Monster aurait merité de s'appeller Monsters. On réalise vite que l'enfer c'est les autres (merci JP), et que Wuornos que l'on présente comme serial killeuse n'a comme quotidien que celui de faire face à l'humanité tout entière. Bien sûr on pourra pleurnicher sur le côté manichéen du film, la paumée vs le Monde, mais force est de constater que l'on ressent de l'amertume et de la compassion envers cette femme. Ce qui est le plus étouffant dans ce film c'est l'impression d'être jeté dans un puit de 100m de profondeur où l'on a retiré la corde : on essaie de remonter mais on fini toujours par se casser la gueule. Le choix des décors (chambre de motel, voiture, motel, voiture, motel...) très très pas varié renforce le sentiment d'un univers etriqué dont les personnages auront du mal à s'évader.
Niveau interprétation on est scotché par la gueule ravagée de Charlize Theron. Dents grisées, grain de peau pas très « l'Oreal compliant », plus de sourcils, hygiène pas très hygiénique, cellulite, la mère Theron s'est pas foutue de notre gueule niveau investissement personnel (elle a coproduit en même temps). Mais on est encore plus bluffé par la gestuelle et le comportement vulgaire, violent et desabusé qui achève de crédibiliser un jeu d'acteur époustouflant. Bref, Charlize, arrête de faire des pub à la con et joue plus souvent comme ça.
Christina Ricci est également convaincante (faut dire que vu le poids lourd en face, dur dur de s'imposer), plus légère, mais attachante en innocente gay en quête de bonheur. Et puis bon, elle est vraiment pas vilaine (meme avec quelques kilos en rab).
Bref je ne discuterai pas lacunes de réalisation, travelling foireux tout ça, parce que j'y connais rien (message perso : "Kubrick, je te merde"), mais c'est un film à voir pour son jeu d'acteur, sa véracité dans sa description du statut des parias dans la société... Bref, allez-y ne serait-ce que pour vous décharger de votre trop plein de bonheur.
tags: Monster film critique
article de Niourk — publié le 10 février 2006 à 00:29
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