Bully - Scolarship Edition
article de Ouamdu
, publié le 13 avril 2008 à 19:11
Il y a des jeux, comme ça, qui n'ont pas marché, et on se demande bien ce que le grand public a dans le crâne.
Des jeux qui, une fois terminés, laissent un sentiment de tristesse et de manque, des jeux qui font littéralement de l'ombre à celui qu'on essayera après.
Bully – Scolarship Edition fait partie de ceux-là. Shadow of the GTA
M'attarder sur l'histoire serait mal, alors on va faire court : on incarne Jimmy, un cancre, un sale roux de surcroît, dont la mère fraîchement remariée le met dans le privé, à la Bullworth Academy, le temps de sa nouvelle lune de miel. Et, exactement comme dans GTA, la finalité sera de prendre le contrôle de l'école.
GTA... Bully respire le GTA à chaque seconde : le gameplay, la liberté qui se dévoile au fil des chapitres, les dialogues, les personnages attachants, les paquets cachés... Bully, c'est un épisode de GTA à part entière, mais à l'échelle scolaire : pas question de conduire des bagnoles, on a ici des vélos, un skateboard, des karts de temps à autre. Pas question de flinguer les autres, ici on utilise son lance-pierres, ses poings, on remonte les slips des nerds, on met des mains au cul des filles. Pas question de gangs et de racailles, ici on a des groupes, stéréotypes de ceux qu'on trouve dans les écoles américaines : les caïds, les sportifs, les filles, les nerds. Pas question de se faire souffler dans la flûte au détour d'une rue sombre, ici on séduit les demoiselles (ou les mecs) avec des fleurs avant de les emballer devant toute l'école...
Plein de trucs à faire
Si le premier chapitre nous cantonne au campus de l'école, le second ouvre les portes et permet de découvrir Bullworth, la petite ville typique de la nouvelle angleterre, où on se rend compte après les premières bastons entre potes qu'on n'est qu'un ado dans un monde d'adultes, tout y est plus grand, plus dangereux... Le jeu prend une toute autre dimension. Ce changement d'échelle rend la ville finalement assez grande. Le jeu est assez joli (bien plus que San Andreas, en tous cas) et, sur Wii, je n'ai pas eu trop de soucis techniques. La musique est absolument géniale et mériterait d'être fournie sur CD avec la galette du jeu.
Dans Bully, les journées sont rythmées par les cours tout d'abord, qui permettent d'obtenir des bonus. Maths, Biologie, Géographie... Si les premières leçons se font les doigts dans le nez, les dernières peuvent être bien hardcore, mais avec toujours un chouette cadeau à la fin. Entre les cours, on enchaîne les missions, avec, comme toujours, un choix dans l'ordre de les exécuter et une variété qui fait bien plaisir. Et puis, à la fin de la journée, on doit dormir, sinon Jimmy s'éffondre comme une merde à 2h du matin. Un rythme qui fait un peu peur au début, mais qui finalement sert bien le jeu.
Outre les missions, comme d'hab chez Rockstar, il y a 1 000 trucs à faire à Bullworth : activités sportives, recherche d'objets cachés, sous-missions, jeux vidéo, attractions à la foire du coin, tonte de la pelouse : on ne s'emmerde jamais. A la fin du jeu, on passe en mode freeplay où on peut terminer les missions inachevées pour atteindre les sacro-saints 100%. Comptez quinze à vingt heures pour finir la campagne en speed et dix de plus pour tout faire.
Ouamdu approved à donf
Que ce soit sur Wii, Xbox 360 ou PS2, Bully est un titre à posséder absolument, un incontournable, une véritable ode au GTA-like, une grosse claque vidéoludique. Au risque de me faire molester, j'ajoute avoir relancé GTA San Andreas depuis, et que je trouve Bully nettement supérieur.
article de Ouamdu — publié le 13 avril 2008 à 19:11
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