The Brian Jonestown Massacre
Non je ne parle pas des Beatles sous acide, ni de Jimi Hendrix, mais de The Brian Jonestown Massacre. The Brian Jonestown Massacre, c'est d'abord un jeu de mots de mauvais goût avec le guitariste Brian Jones, la source du côté psyché chez les Stones, et le suicide collectif de Jonestown en Guyane.
Donc The Brian Jonestown Massacre (ou BJM pour les intimes) c'est avant tout un leader atypique et une musique venant tout droit des sixties :
Un son léger et entrainant qui vous fout une bonne claque derrière les oreilles.
Un leader donc un peu étrange nommé Anton Newcombe, tatillon (il n'hesite pas à engueuler et frapper ses musiciens lorsqu'ils jouent mal), un brin taré (il n'hésite pas à passer des heures pour poser trois notes de xylophone dans un morceau, ce qui explique pourquoi il se fout en rogne quand son groupe est trop camé pour jouer correctement) et franchement génial (pour ça vous allez devoir écouter, faut pas déconner non plus).
Il faut savoir que les BJM, aux cotés des Dandy Warhols, ont fait l'objet du film/docu/arnaque "Dig!" qui passe en ce moment sur Canal+ (1500h de vidéo filmées entre 1997 et 2001, il faut taper dans le sensationnel pour rendre tout ça interessant aux yeux des producteurs et dans un condensé de 2h), dans lequel on insiste sur les frasques des BJM (style la bande de clodos pouilleux et camés qui n'arrêtent pas de se battre en opposition avec les Dandy presque irréprochables puisque leur carrière décolle entre 1999 et 2001) et aussi sur le coté obsessionnel d'Anton, qui joue quand même de 80 instruments différents.
Le groupe aura vu passer pas moins de 40 musiciens différents, mais reste grâce à son leader à l'origine de perles comme "Give It Back!", "Take it from the Man!", "Thank God for Mental Illness", "Strung out in Heaven!"
C'est bien simple, à part quelques chansons un peu molles, la quasi totalité de l'ensemble de ses créations est du pur bonheur acoustique.
A noter qu'Anton reste un fervent défenseur des amateurs de musique, disant des majors, je cite :
"Ils sont les facteurs, mais c’est moi qui écrit les lettres, sans moi, ils ne sont rien."
Ce qui l'a poussé à monter son propre label "Tee Pee Records", et qui lui permet aujourd'hui de proposer l'intégralité de ses créations au format ogg, ainsi que quelques vidéos live en clamant haut et fort "Keep Music Evil".
Si avec ça vous n'êtes pas convaincus que le BJM est un groupe incontournable, je vois pas quoi faire de plus. Allez hop, direction les sources, juste en dessous.
Sources de l'article
M'ont servi pour cet article:
Le site officiel des BJM
L'article sur les BJM sur wikipedia
Ne m'ont pas servi pour cet article:
Les objets d'art à base de coquillages d'après le musée océanographique de Monaco
Le site officiel d'Eurotunnel
Compléments de l'article
Une interview d'Anton Newcombe datant d'avril 2005 (Et en français, s'il vous plaît !)