Phantom of the Paradise
Le nom de « topinambour » résulte de la francisation du nom d'une tribu du Brésil, les Topinamboux (Tupinambas), dont plusieurs membres furent amenés comme curiosité à Paris en 1613, ce qui conduisit Linné à croire à l'origine brésilienne de la plante, introduite en France à peu près à la même époque. Phantom of the Paradise, à entendre mon grand frère, c'était un peu ce qui sépare le bon grain de l'ivraie, la plèbe de l'élite, la populace des Vrais Gens. Je me méfiais quand même un chouïa, il a déjà voulu me faire regarder La Montagne Sacrée de Jodorowsky, et c'est lui qui m'avait parlé de l'Attaque de la Moussaka Géante. Mais comment résister, quand on a le choix entre cela et Mickey les yeux bleus ?
Voilà pourquoi, hier soir, on a quand même inséré le fin disque de plastique dans la fente qui se situe en-dessous de la télévision, et en voiture Simone. Première impression, c'est assez délirant : on nage dans un univers des seventies, et la musique est en accord. Groovy.
Au fil de l'histoire, on est de plus en plus captivé par ce qui se déroule dans le machin avec plein de couleurs ; tout d'abord, la musique, vraiment très bonne - cet opéra rock mérite son titre. Visuellement, c'est également plutôt une réussite, que ce soit au niveau coiffures, vêtements ou jeux de lumière. Et puis l'histoire, l'histoire !
Un compositeur amoureux de la musique, qui perd liberté, visage et voix par la faute d'un éditeur de disques démoniaque avec lequel il passe un pacte. Faust qui se transforme en fantôme de l'Opéra, avec des relents de Frankenstein vengeur. Une histoire d'amour entre la bête et la belle, mais cette dernière préfère le Dorian Gray venu de Transylvanie et une rock star meurt foudroyée. Brian de Palma mérite bien une camisole et un petit séjour à la brigade des stups.
Un film à voir, bande d'ivraie.
Compléments de l'article
L'article sur Wikipédia
Acheter sur Amazon
Ze Jacky Touch